l'Amour et la Rage [pv Iah-El]

Je m'étais levé très tôt ce matin et m'étais dirigé vers les bains. J'avais eu beaucoup de mal à dormir tellement la frustration de la punition m'avait tourné en tête. Je préférais me purifier avant les autre, ne voulant subir ni leurs regards, ni leurs commentaires, ni même la colère de les savoir libre.
Je m'étais plongé dans l'eau bouillante et avait caché ma tête sous l'eau pour réfléchir. J'aimais faire ça comme pour me couper du monde. A présent, je me trouvai totalement immergé et je broyais du noir dans les bains. A bout de souffle, je ressortis et repris ma respiration en prenant mon temps. J'évacuai mon stress et mes sentiments de frustration, de colère de rage. Je levai alors a tête vers une petite lucarne très haut dans le mûr et remarquai que le soleil avait déjà parcouru un grand chemin de sa course matinale. Les femmes n'allaient pas tarder à arriver.
Je sortis de l'eau et m’essuyai, puis revêtis une tunique propre et sortis de la pièce chaude, les cheveux encore mouillés, en bataille. Je marchai dans les couloirs en remâchant mes pensées et en pensant à ce que je pourrais faire de ma journée pour me défouler quand je manquai de percuter un de mes compagnons d'armes.

Aujourd'hui était notre premier jour de punition. Je marchais aux côtés de mes soeurs d'arme, la tête basse, les yeux rivés vers le sol ... Je ne savais pas vraiment ce qu'elle pensaient de tout cela, mais je savais au moins que ce ne devait rien être de bien glorieux ... Pour quoi, étais je en train de passer en ce moment ... ? J'aurais pu pénétrer leur esprit, mais je n'avait aucune envie d'en voir le contenu. Alors je me barricadais, et restais seule, marchant en près des deux autres punies. En plus de tout cela, on m'avait retiré la charge de mon écuyer, où du moins j'avais demandé pour elle une meilleure charge ... Tout cela pesait sur mon coeur ... La vieille elle c'était enfuit dans la cour du château, et puisque mon étions et sommes toujours consignés à l'intérieur des murs, je n'avais pu la rattraper pour la consoler ... Je me sentais terriblement miséreuse.
Quand, regardant mes pas, je manquai d'heurter quelqu'un. Je relevais la tête - sans toute fois avoir envie d'affronter un regard -, me retrouvant confronté à Kean.
J'en restais presque bouche bée. Il était ... splendide. Il paraissait à la fois si fragile et si sûr de lui ... J'étais toujours autant émoustillée. Je cherchai son regard, mais n'arrivais pas à le rencontrer ... Il fuyait le mien -quoi de plus normal ? -. Alors je lui souris faiblement avant de le dépasser et d'aller moi aussi me purifier.

-Si seulement l'eau pouvait effacer les méfaits, pensais-je.

En touchant ma sœur d'arme, je reçus comme un choc énergétique. Nos regards se croisèrent brièvement et je ne pus m'empêcher de détourner les yeux. Elle baissa la tête et souris faiblement, puis me contourna et rejoignit les autres femmes. Je regardais le sol. Les gouttes qui perlaient de mes cheveux formaient des petits points sur les dalles de pierre et on aurait dit des larmes qui coulaient. Le doux visage de la jeune femme s'imposa à moi et je vis son expression déçue et je m'en voulus d'avoir réagi de la sorte. Pourquoi l'avais-je fui? Pourquoi étais-je comme ça? A présent je souffrais de me dire qu'elle se trouvait dans la pièce d'à côté et que je ne pouvais pas ni la voir ni lui parler. J'avais tellement envie d'être avec elle. J'étais bien à ses côtés. Je ressentis soudain une drôle d'impression, un peu comme de la peine, ou quelque chose comme ça. J'envoyai une grande vague d'apaisement dans la direction d'où cet sensation venait espérant que ça touche celle à qui je pensais.
Alors que je m'enfonçai dans le couloir pour aller dans la cour, je me mis à hésiter. Ca n'était pas en quittant les lieux que j'arriverai à passer du temps avec elle. Je devais la voir le plus vite possible. Je l'avais entrevue à peine une minute plus tôt et déjà elle me manquait. C'était décidé, je l'attendrait. Je me calait dans un coin près d'un rideau et attendis.

Après avoir barboter avec mes compagnes d'arme, je sortit, un drap blanc autour de ma toitrine qui couvrait l'intégralité de mon corps. Morose je ne pris même pas le temps d'enfiler un vêtement, après tout ma chambre n'était qu'à quelques pas des bains, et puis nous, les femmes, étions les dernières, je ne risquais pas de croiser quelqu'un ... Alors je sortis dans cet accoutrement. Mes longs cheveux blond formaient une trainée d'eau derrière moi tout en mouillant mon drap pour le rendre transparent.
Instinctivement je pris le tournant qui allait donner sur mon aile, quand je me retrouvais face à face avec Kean ... Je rougis de la tête au pieds, tout en plaquant mes oreilles en arrière ...

-Heeu ... balbuciais-je, ne trouvant rien de mieux à dire. Kean ! Qu'elle surprise ...

Je rassemblait le tissus autour de moi, essayant de cacher, du mieux possible, mes formes ...
Je souriais bêtement, espérant, priant pour qu'il se tourne et que je puisse filer. Mais non, il me fixait un léger sourire flottant sur ses lèvres ...

Je n'eus pas à attendre longtemps. A peine quelques minutes s'étaient écoulées que déjà les femmes sortaient en jacassant... comme d'habitude. Mais quelles pipelettes! Pourtant, je ne voyais pas cele que j'attendais. Ah! si, elle arrivait en dernière. Avant qu'elle ne me dépasse je me plaçai sur sa route et ele s'arrêta brusquement me regardant, étourdie. Je la vis alors rougir et me rendis compte de ce qu'elle portait: rien mis à part une serviette de bain rendue translucide à cause de l'eau. Ses beau épais cheveux d'or dégoulinaient d'eau encore chaude comme les miens et ses yeux vert semblaient paniqués alors qu'elle balbutiai.
- Heeu... Kean! C'est une surprise...
Elle tenta de rassembler un maximum de ce qui pourrait la couvrir et je ne pus m'empêcher de rire en la voyant si embarrassée. Je souris, amusé puis quand je vis son air perdu je compris que je devais détourner le regard. Je levai alors les yeux en souriant de toutes mes dents.
- Et bien, répondis-je, je m'attendais bien à te voir, puisque c'est toi que je cherchais, mais pas dans cette tenue.
Elle avança dans le couloir et je la suivi, à ses côtés tout en regardant devant moi pour ne pas la voir.
- Bien que ça aille très bien aussi. ajoutai-je d'un ton plein de malice pour la taquiner.
J'éclatai alors de rire quand elle me frappa le bras et se dépêcha de rassembler la serviette qui glissait.
J'avais hérité de l'humour des chevaliers ayant eu le chevalier Jasson comme maître à l'époque de la seconde génération de chevaliers. Le caractère de chaque premier chevalier s'était retransmis à travers les générations suivantes et moi j'avais eu le caractère de tout le temps plaisanter, surtout pour des bêtises.
Nous arrivions près de la porte de sa chambre. Elle l'ouvrit et je la retins. Elle s’appuya alors au chambranle de manière à cacher son corps à moitié nu mais à aussi pouvoir me regarder lui parler.
- En fait, je voulais te parler. lui dis. Je me demandais si, puisque nous sommes tous les deux punis, on ne pourrait pas passer un petit moment ensemble...
Elle me fixait toujours et je ne pus retenir une nouvelle bêtise.
- Quand tu te seras habillée bien sûr...

Je voyais que mon accoutrement l'amusait au plus haut point, et plus je le voyais rire, plus mes moyens et ma dignité me quittaient, je devenais alors très gauche et maladroite ... Ma serviette voulait absolument aller rencontrer le sol ... Je devais avoir l'air provocante, alors que je cherchais absolument à faire le contraire ... Je cherchais à cacher le peu de chaire que je possédais sous mon linge ...
Heureusement pour moi, Kean avait décidé de faire preuve d'un peu de tact -pour une fois dans sa vie-, et avait au moins eu la délicatesse de regarder devant lui, alors que nous marchions dans les couloirs ... parce qu'apparemment il voulait me parler. C'était mon ami, je le connaissait depuis assez longtemps pour comprendre que quelque chose le bouleversait, car ce n'était pas dans ses habitudes de vouloir bavasser pour refaire le monde.
Il m'avait fait un "compliment", ce qui insinuait qu'il avait posé les yeux sur moi, Quel goujat !, décidément je ne trouverais jamais plus primaire et masculin que lui ... Bien qu'intérieurement, une petite partie de moi, s'en était enorgueillit. Chut, lui intimais-je, garde ta dignité Iah-El. Pour faire taire les deux voix d'un même geste, je choisissais de frapper Kean; je lui donnais une bourrade dans le bras à la manière de mes frères d'armes, mais me faisais plus mal qu'autre chose et manquais encore de perdre mon vêtement de fortune. Bravo !
Il me suivit jusque dans ma chambre tout en laissant échapper quelques gloussement de temps en temps.
Une fois dans l'embrasure, je tentais de le chasser pour pouvoir m'habiller et enfin quitter ma gène, mais il restait planté là :

- En fait, je voulais te parler. Je me demandais si, puisque nous sommes tous les deux punis, on ne pourrait pas passer un petit moment ensemble...

Puis il ajouta :
Quand tu te seras habillée bien sur !

Vexée qu'il ne me respecte pas le moins du monde, je lui claquai la porte au nez :

-Tu t'es assez rincé l'oeil !, criais-je à travers la porte fermée, mais pas verrouillée.

Kean -même si je ne pouvais le voir- parut offusqué .. Après tout je savait que c'était son caractère et qu'il ne faisait pas ça pour me blesser.

Non, je ne veux pas te voir, dis-je.

-Iah ... dit-il surpris. Allez, c'était pour rire. Laisse moi entrer.

-Nan !

Il essayait -gentiment- de pousser la porte pour que je le laisse entrer. Je lui bloquait le passage en m'appuyant de ton mon poids sur la barrière qui nous séparait, mais bien qu'ayant de la force et de la rage au combat, je n'étais néanmoins pas taillé de même manière que Kean, et sa force physique eu raison de moi. Je fus propulsée en arrière et allai me cogner contre mon lit. Les fesses par terre, les cheveux me tombant devant le visage et les jambes tendues ballantes, j'étais dans état lamentable. Ce qui fit rire de plus belle le chevalier à l'esprit léger. Je relevait la tête, le fusillant du regard, il riait toujours ... Pourquoi avait-il la fâcheuse habitude de se mettre à rire quand j'étais en colère ? j'adoptai alors une moue boudeuse et croisais mes bras ... Heureusement mon drap avait eu la bonne idée de cacher le nécessaire, ce qui permis à mon frère d'arme de s'approcher sans avoir l'envie de détourner le regard.
Il s'accroupit fasse à moi, un sourire flottant toujours sur ses lèvres et souffla :

-Pas douée.

Puis dans un élan de gentillesse et de compassion il referma le tissus autour de mes épaules et me fit assoir sur mon lit. Se dirigeant vers ma commode, il ouvrit un tiroir et en retira quelque chose que je ne pu voir puisque je lui tournais le dos. Je sentit mon lit s'affesser, quand il s'assit sur le bord du matelas. J'aimais sa présence imposante et rassurante, bien que pour l'heure j'étais plutôt gênée de sa présence dans ma chambre. Soudain je sentit le contact de ses mains sur ma peau, il les fit glisser sur mes épaules et rassembla ma lourde chevelure dans mon dos, ainsi grâce à la serviette qu'il avait tirée de mon placard il entreprit de me sécher les cheveux.

[Voilà, c'est plutôt mignon ! ^^ J'espère que c'est pas trop niais pour toi, chevalier macho ! ... ? ]

[Non, je t'avoue que je préfère que le gros pervers qui enfonce ta porte pour te voir à poil ^^ mais bon, c'est toi qui l'a écrit donc c'est que ça te déplait pas tant que ça ]

Je me pris rapidement au jeu en faisant mon gros lourd comme je savais si bien le faire, sauf que ce jeu alla plus loin en je finis par lui enfoncer sa porte. Elle vola alors jusqu'au bord de son lit et se retrouva assise par terre. Me rendant compte que j'en avais fait trop, je tentai de me faire pardonner. Je m'agenouillai auprès d'elle et relevai la serviette pour un peu plus la couvrir, puis, me levai et me dirigeai vers une commode. Je sortis d'un tiroir une seconde serviette et revins alors m'assoir au bord de son lit près d'elle. Là, j'entrepris de lui prendre délicatement ses beaux cheveux dans une main, de les ramener dans son dos et de les lui sécher avec attention. Ca dura quelques minutes dans un silence total. Ce moment était délicieux. Soudain, en voulant rattraper une mèche qui avait filé, j’effleurai sa joue du bout de mes doigts et entrai en contact avec sa peau si douce. Elle tourna alors la tête vers moi et nos regards se rencontrèrent. Je la regardai avec attention, analysant chaque détail de son visage, chaque grain de sa peau, chaque parcelle de son teint, chaque pigment de ses yeux. Je voulais me noyer dans sa contemplation. Tout sentiment de jeu et de machisme avait disparu de moi et j'avais la sensation de ne vivre plus que pour elle. Les battements de mon cœur s'accélérèrent et je posai une main sur son épaule. C'est alors qu'une goutte d'eau froide tomba sur mon bras me faisant sursauter. Je me levai brusquement me sentant alors très mal à l'aise. Que m'arrivait-il? Je n'étais plus moi. Je retournai à la commode et en sortis une tunique verte que je rapportai au lit.
- Voilà... marmonnai-je en le tendant à la jeune femme devant moi. Désolé d'avoir été aussi idiot tout à l'heure. Je ne vais plus t'ennuyer.
Sans attendre sa réponse je tournai les talons et me dirigeai vers la porte. Je ne voulais surtout pas empiéter sur sa vie, mais en même temps mon cœur hurlait l'envie qu'elle me retienne avec elle.

Je succulais ce moment intime avec mon frère d'arme; un moment délicieux plongé dans le recueillement du silence.
Je me laissais faire, telle une petite fille qui n'avais pas encore appris à subvenir à ses propres besoins ... Telle une poupée de porcelaine, je me laissais manipuler sans mots.
Puis soudain, ses doigts frôlèrent mon visage. Surprise je me retournais vers lui, mais au lieu de trouver la figue joyeuse et rieuse dont j'avais l'habitude, je me retrouvais face à un homme sensible et tendre ... Je ne bougeai plus, de peur que ce ne fus un mirage ... Il était tellement beau et touchant quand il sortait de son épaisse carapace protectrice.
Puis sortant de sa stupeur et de sa langueur, il sursauta et se leva pour se diriger à nouveau vers ma commode d'où il sortit cette fois une tunique à l'effigie de l'ordre.

- Voilà... marmonna-t-il. Désolé d'avoir été aussi idiot tout à l'heure. Je ne vais plus t'ennuyer.

Je n'avais même pas eu le temps de répondre qu'il avait déjà tourné les talons ... Alors je tendais le bras en sa direction, comme pour le retenir :

-Non, attends, reste ! lui dis-je presque sur le ton d'une supplication.

Il me sourit, avait-il interprété mon ton ?

J'ajoutais, voulant briser ses illusions et m'essayer à l'humour cynique :

-Il me faut quelqu'un pour réparer ma porte !

- Non, attends, reste! me retint-elle la voix comme suppliante.
Je souris fou de joie que mes prières aient été entendues. Pourtant, quand elle vit mon sourire, elle changea de ton immédiatement et avisant la porte que j'avais abimée me lança d'un ton cynique.
- Il me faut quelqu'un pour réparer ma porte!
Mon sourire s'évanouit une profonde déception montant en moi et, n'ayant pas le courage de plaisanter, je m'agenouillais près du pan de bois et le redressai. En observant la porte défoncée, je faisais mine d'être sérieux mais au fond, tout au fond, mon cœur pleurait et se lamentait. Quel idiot j'avais été. D'abord d'avoir brisé le moment de magie, mais surtout d'avoir espéré. Oui, j'avais espéré. Espéré l'avoir pour moi. Espéré lui plaire. Espéré l'aimer. Et oui, à présent je me rendais compte que je l'aimais. Quelle délicieuse sensation que l'amour. Mais encore fallait-il qu'il soit réciproque. Voilà, j'avais espéré qu'elle ressente la même chose et je m'étais trompé.
- Mmmm... fis-je faisant mine d'être soucieux. C'est pas grand chose. Il suffit de la replacer sur ses gonds et de ressouder tout ça. Me tournant vers elle je n'osai pas lui montrer mes sentiments mais je n'avais pas non plus le courage de plaisanter. Je lui dis alors avec un faux sourire. J'te fais ça en trois coups d'cuillère à pot.
Je redressai la porte et la calai contre le mur, puis la repositionnai dans le chambranle, les yeux en face des trous . Enfin, j'allumai mes mains comme pour lancer un rayon incendiaire et soudai le métal ensemble. L'opération terminée, je m’essuyai le front et me tournant vers Iah-El annonçai.
- Et voilà l'travail!
Elle sourit doucement et je lui répondis du même sourire. Mais qu'est-ce qu'elle était belle!

[Je viens y mettre mon grain de sable si ça ne vous dérange pas...]

Alyeka venais tous juste de sortir des bains publics où elle venait de se faire masser et où elle avais rencontrer certains chevaliers qui voulaient en savoir plus sur le monde d'en haut. Alyeka n'était couverte que d'une serviette bleu glacée et se dirigeais vers ses appartements lorsqu'elle entendit la voix de son amie Iah-El. Alyeka marcha vers la porte de Iah-El mais le chevalier Kean, le grand macho qui à horreur de la neige, la heurta en la faisant tomber et Alyeka perdit sa serviette qui était autour d'elle, son bandeau qui protégeais ses yeux du soleil et la serviette qui retenait ses cheuveux long de 10 bon métres.

-Faites gaffe un peu ! Vous voyez pas que j'essaye de me déplacer même en étant aveugle à la lumére comme l'ancien chevalier Kévin ! Cria Alyeka, les cheveux devant les yeux et éparpiller autour d'elle en bataille, mais ce fut de courte durée.... Le soleil ! Il m'aveugle ! au secour ! Hurla Alyeka car le soleil l'aveuglais au plus haut point.

[Vous me sauvez à deux et a un moment, vos mains se touche et vous étes génée. je vous doit une détte et je vous envoie diner où vous voulez... vous en dites quoi ?]

[mouais, pourquoi pas]
En sortant de la chambre de Iah-El je percutai son amie Alyeka qui perdit sa serviette de bain et cria.
- Faites gaffe un peu ! Vous voyez pas que j'essaye de me déplacer même en étant aveugle à la lumière comme l'ancien chevalier Kevin !
Je n'avais pas envie de l'embêter comme je faisais à mon habitude et me penchai pour rattraper sa serviette. Je la lui tendis pour qu'elle puisse de cacher. La situation précédente se répétait mais étrangement, j'étais plus gêné devant Iah-El que devant la déesse. Alors que je me tournai pour voir où en était ma sœur d'armes, je manquai de me cogner à elle car elle arrivait rapidement pour aider son amie à se relever. Elle avait revêtu la tunique que je lui avais passée et s'était agenouillée ses cheveux encore un peu mouillés tombant sur ses épaules. Je souris en la retrouvant tout à coup aussi près de moi que tout à l'heure. Je pouvais dans un sens remercier Alyeka et ma grande maladresse.
- Excusez-moi, Alyeka, je ne vous avais as vue arriver.
Je tendis la main pour l'aider à se relever.

UP?

[ J'ai pas compris ta question Kean ! ^^' Mais je suppose qu'elle ne m'était pas adressée ...
SInon, désolée de ne pas être très présente pour le RP mais en semaine je galère un peu ... :/
Et re désolée j'ai pas le temps de développer ... Je répondrait plus tard ... :/]

Quelle question?

Après avoir réparé ma porte, le chevalier Kean en franchit le seuil pour me laisser le temps de m'habiller. Je le regardait discrètement, il me fixait aussi ... Alors nos deux regards se rencontrèrent un bref instant pour ensuite se détourner l'un de l'autre, animés par le pudeur. J'aimais tellement la présence qu'il dégageait et j'aurais voulu m'attarder sur les doux contours de sa silhouette tellement je le trouvais beau ... Mais je me maintins ... Car, je savais parfaitement que les femmes au caractère comme le mien n'était pas son domaine d'excellence, en tant qu'ami "oui", car nous, nous confrontions sans cesse l'un à l'autre ou alors, nous avions les mêmes idées ... Mais je craignais que cela ne puisse se transformer en autre chose et aboutir à une relation amoureuse solide ... En fait ... Je crois que j'étais réellement en train de tomber amoureuse ... Et je pensais également que là dans l'instant immédiat, je devais lui cacher mes sentiments, alors je lui souris doucement.

Trouve quelque chose ! Allez fait un effort retiens le !

Trop tard il avait franchit ma porte, alors je lançais à la volée :

-Merci !

Il se retourna vers l'endroit d'où provenait la voix, mais tout en continuant d'avancer ... il percuta Alyeka, qui perdit tout se qu'elle portait.

- Faites gaffe un peu ! Vous voyez pas que j'essaye de me déplacer même en étant aveugle à la lumière comme l'ancien chevalier Kevin !, hurla la déesse à son ennemi de toujours.

Puis se rendant compte qu'elle avait perdue son bandeau et que plus rien ne la protégeait de la lumière solaire elle se mis à hurler de plus belle :

-Le soleil ! Il m'aveugle ! au secour !

Entendant les cris de mon amie, je voulu me précipiter à ses côtés, mais là encore, je me cognai contre le torse musclé de mon frère d'arme, je grimaçais, m'étant frappé le front un peu brutalement, puis m'agenouillai au près de Kean pour venir en aide à la déesse.
Il lui tendit son bandeau, puis sa main, pour l'aider à se remette sur pieds.

Puis, emplit de gratitude envers ses sauveurs, la jeune femme ajouta :

-Merci de l'aide chevalier. J'ai une détte envers vous... Où voulez-vous allez manger ou plutôt : que voulez-vous en échange de votre aide ?

Je regardais Kean interloquée ! Manger ? Ou ?

-Comment ça Alyeka ? Manger ? Tu veux nous envoyer manger tout les deux ? Mais pourquoi ? Tu sais très bien que nous sommes punis et que nous ne pouvons pas sortir du château ...

La déesse me lança un regard lourd de sous entendus :

-Et depuis quand braver les règles est un problème pour toi ?

-On ... Enfin, je, ne peux pas, pas cette fois ... c'est trop grave. Käjden, enfin le roi ..., je marmonnais sans trop savoir ce que je disais. A été très indulgent envers nous, je veux lui faire honneur pour le remercier à sa juste valeur, et cela commence par excepter ces conditions ... Même si plus jeune je les aurait franchit sans aucune hésitation ...

-Oh, fit la déesse, peu convaincu par mon beau discours. Je proposais un dîner comme ça, c'était juste un idée, mais si ça doit te mettre dans cette état.

En effet on pouvait dire que la déesse me connaissait bien, elle savait piquer là où il fallait.

-Mais, non ! Pas du tout ... commençais je en m'énervant, agitant mes fines oreilles pointues ainsi que mes cheveux encore humides.

-Hum ... fit-elle, me disant tout dans son regard malicieux et taquin.

-Très bien j'accepte ! Va pour un dîner ! Mais tache de nous trouver un endroit pas trop niais emplit de nuages cotonneux s'il te plait, lui dis-je en lui tirant la langue. Je me charge de régler notre absence ... Enfin si Kean accepte bien sûr ...

Je me tournai vers lui attendant sa réponse tout en continuer d'exposer mon plan :

-Je vais mettre Cylan au courant, comme ça, grâce à son don d'illusion il pourra faire croire à tout le monde que nous étions présent lors de cette fameuse soirée avenir ...

...

[J'attends ta réponse ! ^^]

Je fus parcourus d'une grande vague de soulagement quand Iah-El finit par accepter la proposition de la déesse.
- Je me charge de régler notre absence ... Enfin si Kean accepte bien sûr ...
Je souris et opinai du chef ravi à l'idée d'un dîner en tête à tête avec la belle.
- Je vais mettre Cylan au courant, comme ça, grâce à son don d'illusion il pourra faire croire à tout le monde que nous étions présent lors de cette fameuse soirée avenir ...
Je souris une nouvelle fois. J'étais si heureux de pouvoir faire confiance à mon ami pour nous couvrir. Jamais il ne me trahirait, c'était mon frère. Alors que Iah-El se dirigeait vers la chambre de notre frère d'armes, je regardai la déesse de glace. Je ne comprenais pas pourquoi mais j'étais pris d'une profonde gratitude pour elle. Pour une fois j'allais faire une exception à mes convictions. Je n'aimais pas du tout cette femme, mais cette fois il fallait avouer qu'elle avait réagit pile comme il le fallait, mieux encore.
M'assurant que Iah-El ne voit pas, je me penchai à l'oreille d'Alyeka qui tressaillit en sentant ma présence.
- Merci. murmurai-je avant de m'éloigner et de suivre la belle femme chevalier.
Alors que j'allais la rattraper je me retournai et vis la divine un peu perdue sans repères au milieu du couloir, emballée dans sa serviette. Je tournai la tête vers Iah-El et vit qu'elle était devant la porte de la chambre de Cylan.
Peu importe! me dis-je. Je lui dois une fière chandelle.
Je retournai auprès d'Alyeka et lui pris délicatement le bras. elle tressaillit de nouveau mais je lui dit d'une voix apaisante.
- Ne vous en faites pas. Je vous raccompagne jusqu'à votre chambre... hésitant un instant, je finis par ajouter. Je vous dois bien ça après ce que vous avez fait pour nous.

Alyeka était complétement perdue dans ce grand chateau... elle pris le bras de ce chevalier qui n'était pas aussi macho qu'elle le pensait...

- Ne vous en faites pas. Je vous raccompagne jusqu'à votre chambre... me dit-il en hésitant un instant puis il ajouta Je vous dois bien ça après ce que vous avez fait pour nous.
-Ce n'est rien voyons... je remercie toujours ceux qui m'aide...

Au même moment un épervier vint vers nous et se changea en Sparwari, le mari d'Alyeka. Il était suivie par sa Fille Silvermist (ou Ondine pour la traduction). Silvermist pris le bras de sa mére et Sparwari remercia Kean pour avoir aider sa femme.

-Ma fille et moi vous remerçion pour l'aide que vous avez apporté à Alyeka. Si un rayon de plus lui avait traversé les yeux... je n'ose même pas imaginer ce qui se serait passer... Oh et une chose, la prochaine fois... laissez Iah-El l'aider vus que...
-Soit pas jaloux ! Rigolat Alyeka en comprenant ce que Sparwari voulait dire...
-Tu es à moi que ça te plaise ou non !

Sparwari reppris son bien le plus chére et se dirigea vers leurs appartement en repliant ses ailes dans son dos et en chochotant à l'oreille d'Alyeka :

-La prochaine fois, ta serviette vas tomber devant moi... tu es a moi ! le corps et l'esprit !
Bien chef !

Après avoir eu l'accord de Kean pour notre petite escapade à deux, je me dirigeais vers la chambre de mon frère d'arme Cylan. Je frappai doucement à la porte, espèrent le trouver dans la pièce qui se cachait derrière.

-Cylan ... ?, appelais je à voix basse ... Tu es là ?

...

Je m'étais assis sur le bord de ma fenêtre et regardais la plaine au loin. Mon esprit se perdait dans la beauté des couleurs du paysage. Je pris une plume et un papier et commençait à y tracer des lettres au hasard, sans vraiment prêter attention à ce que je faisais. On toqua à ma porte, je sursautais et jetais mon papier et ma plume sur la table d'appoint. Je me levais et entendis la voix que je voulais le plus entendre. J'ouvris la porte à la volée et sourit à Iah-El. Mon coeur ne fit qu'un bond devant la beauté éclatante de ma soeur d'arme, l'aura qui l'enveloppait habituellement était toujours là et illuminait son visage d'un éclat sans pareil. Je levais une main et caressais sa joue. Elle se laissa faire et me sourit.
-Iah-El, je voulais justement te parler! Il faut que je te dise quelque chose d'important! Tu sais, sur le bateau... Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as fait cela mais je dois te dire que je...
Mon regard se porta sur un mouvement dans le couloir. Kean arriva devant ma porte et s'appuya sur le mur d'en face.
-Bonjour Cylan!
-Kean? Qu'est ce que...
-Cylan, on doit te demander quelque chose, on a besoin de ton don d'illusion! Ce soir, nous sortons et nous voulons que tu créé quelque chose pour que notre absence ne se voit pas, me dit Iah-El.
-Non...Ca pourrait ne pas tenir, je ne suis pas dans mon assiette en ce moment
Je regardais mon frère d'arme abasourdis...Il me l'avait volé! Et Iah-El semblait s'en donner à coeur joie...Je n'avais pas envie de les aider, mais savais aussi que ce n'était pas une simple excuse, je ne pourrais pas faire tenir l'illusion assez longtemps. Mon coeur sembla se retourner dans ma poitrine, je sentis ma tête tourner et eu soudain la nausée. Je me calmais et fermais les yeux.
-Je ne peux pas Iah-El. C'est trop dur pour moi.
-Mais Cylan, dit Iah-El, tu ne peux pas me laisser tomber! Tu peux au moins faire ça pour moi...Pour Kean!
Cette phrase a double sens n'atteint pas ma soeur d'arme comme je l'aurais voulu. Je laissais ma main tomber de sa joue et reculais. Ma peine devint plus grande encore quand je vis Kean s'approcher d'elle et poser sa main sur son bras. Les oreilles de Iah-El devinrent rouge. S'en fut trop. Une douleur fulgurante déchira mon être et je manquais de peu de perdre l'équilibre.
-Je ne me sens pas très bien...Je verrais ce que je peux faire pour vous, je vous le dirais d'ici quelques temps...
-Merci Cylan!
Iah-El se précipita vers moi pour poser un baiser sur ma joue mais je la retins. Je ne voulais pas qu'elle me touche. Je les priais de sortir.
Une fois seul, je fermais complètement mon esprit pour que personne ne puisse y lire quoi que ce soit. Je repensais à Iah-El, à Kean, ensemble...Mon coeur se déchira de nouveau et je tombais à genoux. Le larmes me montaient aux yeux. Je devais me calmer. Je tombais à plat ventre sur le sol froid. Ma main heurta mon épée. Sans réfléchir, je saisis la lame et la serrais dans mon poing. Rien n'était plus douloureux que l'image de Iah-El au bras de mon frère et meilleur ami. Une rivière chaude coula de ma paume et un liquide poisseux toucha ma joue, toujours au sol. Je retins ma respiration pour tenter de me calmer et contenir ma colère et ma douleur. Je n'y parvins pas et mon esprit se rouvrit. Un flot incontrôlable de sentiments s'en échappa et je su que tous mes frères et soeurs d'armes avaient sentis ma peine et ma douleur, je me mis à hurler. Je refermais mon esprit pour que rien ne puisse plus en sortir. Je m'assis sur mon lit et lâchais mon épée. La lame se défit de ma peau et j'enroulais ma main dans un simple linge. J'allais vers ma fenêtre et pris une grande bouffée d'air. J'étouffais. Je sentis une vague d'apaisement...J'en repérais la source et compris que Mélodie savait... Je laissais tomber ma tête sur mes bras et fermais les yeux. J'étais trahis, je les aimais tous les deux mais Iah-El était mon âme-soeur et Kean mon meilleur ami, ils m'avaient trahis. Je fermais les yeux et fit naître dans mon esprit une copie parfaite de celle que j'aimais. Elle se matérialisa devant moi me sourit, elle tournoya et heurta la table d'appoint, l'illusion se détruisit et le clone de mon aimée disparut. Je rattrapais ma plume et mon papier et regardais les lettres tracées. J'avais formé, sans le vouloir, des lettres d'une si belle écriture. Je lu. C'était elle. A l'encre noir, se dessinaient sur mon parchemin, les lettres d'un prénom. Iah-El...
-Je le ferais...Je les aiderais...

Je courus dans les couloirs, ouvris la porte avec fracas, j'entendais mon écuyer qui courait derrière moi. J'entrais dans la chambre sur la phrase de mon meilleur ami. Sans prendre le temps de regarder mon environnement je courus jusqu'à lui le serrais dans mes bras en lui transmettant une vague d'apaisement. Je le lâchais ensuite et m'agenouillais devant lui. Je vis alors le sang sur le linge et lui pris la main. Je la découvris et vis une plaie que j'identifiais de suite à une lame. Je levais des yeux interrogateurs sur mon frère d'arme. Doucement je guéris la plaie. Je ne voulais aller chercher dans son esprit la cause de son désespoir et celle de la blessure, je voulais qui me la dise lui. Je me relevais et m'aperçus que mon flacon d'encre n'était plus à ma ceinture, il avait dû tomber pendant la course. Je pris donc une plume et de l'encre sur le bureau et entrevis la belle écriture entrecroisée de Cylan. " Iah-El". j'écrivis:
que ce passe-t-il Cylan ?
J'attendis la réponse.

Je ne tenais pas debout. Je posais mes mains sur la table et tentais de reprendre ma respiration. La porte de ma chambre vola en éclats et j'eus juste assez de force pour dire que je ne voulais voir personne. L'effrontée Ellana entra tout de même, suivit de Jérik. Je restais planté sur mes jambes. Elle ne s'arrêta pas et fonça droit sur moi pour refermer ses bras autour de moi. Elle me transmit une vague d'apaisement. Je fermais les yeux, l'étreinte fut douloureuse car ce n'était celle que j'attendais. Je repoussais mon amie et baissais la tête. Je relevais cependant les yeux assez tôt pour voir les siens se diriger vers le papier posé là. Je détournais la tête. Elle me demanda quand même ce que je redoutais.
Que se passe t-il Cylan?
-Ella...j'aimerais que tu t'en ailles...
Jérik nous regardait, abasourdis par le spectacle qui se déroulait. Je me tournais vers mon lit et m'asseyais sur les draps. Ellana ne prit pas en compte mes paroles et m'y rejoignis.
-Cylan! Raconte moi!
-Ellana... Tu ne peux pas comprendre.
Elle me fila un coup dans les cottes et soupira. Je l'agaçais...je le savais...
-Elle est partie...Je l'ai perdue...pour lui...
Ellana me regarda sans comprendre. Je me jetais à son cou et pleurais tout mon soûl. Jamais je n'avais montré aucun sentiment à personne. J'avais toujours étais solitaire et discret, secret. Aujourd'hui, c'était de trop. Ellana referma ses bras autour de moi encore une fois. Je restais sur son épaule et attendit que mes sanglots se calment. Je me ressaisis et lâchais ma soeur d'arme. Je me levais et passais devant l'écuyer sans le regarder, j'avais honte de ma faiblesse... Je m'arrêtais devant la porte. Je tournais la tête sans pour autant la tourner vers la petite muette.
-Merci...Referme bien la porte quand tu t'en iras.
Je lançais un sourire qui se voulait rassurant mais savais qu'il n'était pas convaincant et qu'elle n'avait, de toute façon, pas pu le voir...Il m'avait surtout rassuré moi. Je sortis de la chambre et avançais au hasard des couloirs sans lever les yeux, de peur de croiser le regard de quelqu'un...Je devais faire quelque chose d'important...

Cylan refusa d'abord de me le dire, je fus contrainte de lui filer un coup dans les cotes pour le faire parler.Cela n'eut certainement pas la réaction que j'avais voulu mais il se jeta dans mes bras et me serra pour pleurer. Je le serrais à mon tour et sa peine fut si grande que des larmes montèrent dans mes yeux. Je me mordis la lèvre pour ne pas pleurer. Puis il se retourna, il partit sur des paroles que je ne compris pas. Il me sourit, je ne le vis même pas. Ce n'était pas un vrai sourire, je ne voulais pas le voir. J'hésitais à lui courir après, à lui demander des explications ou à le laisser se confier à moi à son rythme. Je restais là, le laissant filer. Je me tournais vers mon écuyer.
-On a plus rien à faire ici Jérik! Il me dira sa peine plus tard, laissons!
Puis je fit demi-tour et sortit. Je rentrais de nouveau, prit un morceau de papier et écrivit:
"Tu sais que si y a un problème, si tu veux parler ou quoi que ce soit, je suis là!".
Puis de nouveau je sortit après avoir laissé la feuille bien en évidence. Je fermais la porte après le passage de mon écuyer.

Aprés le moment d'amour passé dans les bains, Alyeka senti une douleur dans la poitrine : un de ses protégés avait mal au coeur et ne croyais plus en Elle. Elle s'habilla en vitesse, ne sécha et tressa même pas sa longue chevelure de 12 métre de long et se précipita vers celui qui avait si mal au coeur : Cylan.
Elle passa dans le couloir des chambres et vis Cylan à terre avec son épée qu'Alyeka avait secrétement bénnie pour lui. Alyeka se jeta à terre et demanda à Cylan

-Cylan ! que ce passe-t-il ?

En comprenant qu'elle avait fait une bétise en permettant à Iah-El et Kean de partir du chateau en secret, Alyeka commença à pleure et serra Cylan dans ses bras froid et encore mouiller du bain avec Sparwari

-Pardonne-moi Cylan... Pardonne-moi de ne pas avoir compris qu'Iah-El est ton âme-soeur... Murmura Alyeka à l'oreille de Cylan. Ma soeur Liewe est celle qui donne les âme-soeur à notre naissance mais tous est de ma faute...

Alyeka pleurait en silence en maudissant sa Grande soeur Liewe d'avoir fait mal au coeur à son protégé car sa soeur donnais une seule âme-soeur mais parfois la vie était injuste...

La déesse passa près de moi et se jeta sur moi, elle m'entoura de ses bras. Je ne compris pas ce qu'elle disait. J'étais de nouveau par terre. Déchiré par une nouvelle vague de douleur. Son étreinte était douce et glacée. Toucher une déesse était plus qu'agréable. Je me laissais aller dans ses bras étrangement mouillés. Je sentis alors glisser dans le col de ma tunique, une trainée humide et gelée. Quelque chose sembla se cristalliser sur ma peau, ma peau touchée par cette chose sembla brûler. L'évènement se reproduisit encore, et encore, et encore mais plus fréquemment. Je compris alors que c'étaient les larmes de la déesse des glaces qui tombaient de ses beaux yeux aveugles et gelaient en touchant ma peau de mortel. J'appréciais le toucher de cette femme si spéciale. Ses larmes même semblaient me soigner.
-Pourquoi...Déesse. Pourquoi les cieux me l'ont ils donné si c'est pour la voir partir? Elle est mon âme-soeur...Vous le savez... Pourquoi cela se passe t-il ainsi? Je veux qu'on me la rende! C'est injuste! Vous vous moquez de moi! Je ne veux qu'elle...
La déesse resserra son étreinte autour de moi et je sentis son souffle de blizzard courir sur moi. Elle ne répondait pas...J'étais blessé...Je ne pouvais pas croire qu'elle était notre protectrice alors qu'elle nous...ME faisait souffrir. Je ne voulais plus la voir si parfaite qu'avant. Je ne voulais plus croire en elle.