Entrainements

Je m'étais baladé dans tout le château et n'avais croisé personne. M'ennuyant déjà aux premières lueurs du jour, j'avais décidé de m'entraîner. J'avais pris mon épée, mon arc et une dague que je possédais mais dont je ne me servais jamais. Elle avait une bonne garde, enroulée d'un lacet de cuir auburn avec une émeraude sur le bout du manche. Sa lame était assez longue pour une dague et recourbée, elle était effilée et pointue comme une dent de dragon. Je posais mes affaires sur un banc de la salle d'armes et cherchais du regard l'équipement. Il n'y là qu'un mannequin de bois et une ou deux cibles.
Rien qui m'aide à m'entraîner! pensais-je.
Je décidais donc d'utiliser mes propres moyens. Je m'asseyais et réfléchissait. Qu'avais-je vu dans les livres d'histoires? Je songeais à de simples pantins de bois. Leurs contours se dessinèrent d'eux-même dans mon esprit. Le fond devint une plaine, le ciel devint gris et une armée de pantins virent le jour sur ma rétine. Je rouvrais les yeux et me levais. C'était ça qu'il me fallait! Je me concentrais et redessinait le tableau en grandeur nature. Mon pouvoir d'illusion fonctionna à merveille. Bientôt, je fut assaillit par une horde de bonshommes d'où dépassaient branches et feuilles vertes. Je souriais, fier de moi, et attrapait mon épée.
-Approchez! On va bien rire!
Les premiers pantins arrivèrent face à moi. En une agile pirouette, je tranchais la tête du premier et le bras du second. Je me retournais habilement et offrit ma botte droite au torse de celui qui venait. En une passe encore, je me retrouvais au milieu de dix d'entre eux et filais des coups à toutes volées en ratant parfois ma cible.
Au bout d'une demi heure d'entraînement, je vint à bout du millier de pantins que j'avais créé et tombais d'épuisement. L'illusion se détruisit d'elle même et je restais seul au milieu de la pièce vide. Je tendis le bras dans l'espoir d'atteindre ma gourde. Ne la trouvant pas au toucher et étant trop fatigué pour bouger, je m'étendis sur le tapis et fermais les yeux pour me retrouver dans mon sanctuaire. Une chaleur doucereuse entoura mon corps et je me reposais, attendant que quelqu'un me demande d'évacuer l'endroit.

je me mis à chercher mon chercher. Elle était pas là et je ne savais pas quoi faire. Je me rendit au hall afin de la trouver, sans résultat. Je montais à la bibliothèque que je trouvais vide. Je redescendis et entrais dans la salles d'arme. Là je trouvais un homme étendu au sol. J'identifiais le chevalier Cylan et m'en approchais. Il avait un main tendu vers sa gourde et ne paraissait qu'a demi conscient. Je m'emparais de l'outre et m'agenouillais devant le chevalier. Je lui prit la tête et dévissai le récipient. Je le fis boire afin qu'il se réveille.
- Sire ? est ce que ça va ?
Je rebouchais l'outre et la reposé, tenant toujours la tête du chevalier posé sur mes genoux.

Comme à mon habitude, je me dirigeais vers la salle d'armes après avoir passé des heures à la bibliothèque, le nez enfouit dans les livres d'histoire...
Je me disais qu'il ne fallait pas relâcher ses efforts et s’entraîner dur, pour ne pas commettre les erreurs du passé. Je déposais ma gourde d'eau sur la table et je m'élançais sur le premier mannequin.
Après une charge folle je fis deux tours sur moi même, créent ainsi un tourbillon de lames. Une fraction de seconde plus tard le mannequin tomba en lamelles..
- Pas assez rapide...
Je m’élançais sur le deuxième mannequin, quand tout à coup, je trébuchais sur une silhouette allongée sur le sol. Je reconnus Cylan. Je le dévisageait sans grand enthousiasme...Après quelques secondes, je me retournais en murmurant:
-Alors comme ça, on se repose en temps de crise...

Alors que j'étais toujours étendu sur le sol de la salle d'armes, j'entendis des petits pas se rapprocher. Je n'ouvris pas les yeux car j'étais dans mon sanctuaire. On souleva ma tête et je sentis la fraîcheur de l'eau couler dans ma gorge. Je commençais à revenir doucement de mon sanctuaire. Mon corps reprenait peu à peu son énergie. J'entendis une voix d'enfant sans pouvoir l'identifier ou comprendre ce qu'elle disait. Il y eu d'autre bruit de pas, la personne qui me tenait me lâcha et je l'entendis s'éloigner. Une personne à la démarche plus furtive, plus lourde, entra dans la pièce. Des bruits de fracas me sortirent de ma transe. Puis, alors que je revenais de mon repos réparateur, je sentis qu'on me rentrait dedans. J'ouvris enfin les yeux et aperçus Sephiroth. Il siffla quelque chose entre ses dents. Je me relevais difficilement et me frotta l'arrière de la tête.
-Tiens, tu ne peux pas regarder où tu mets les pieds Sephiroth? Tu as faillis me marcher dessus!
Je m'approchais et lui serrais les bras à la manière des chevaliers. Je me retournais vers les murs de la salle. Je vis Connor, l'écuyer d'Ëlaelle, caché dans un coin de la pièce. Je m'approchais de lui.
-Connor, qu'est ce que tu fais là? Tu ne devrais pas être avec ton maître?
Je l'aidais à se relever. J'attrapais mon épée et ma gourde, je bus encore une gorgée. Je m'essuyais les tempes avec le linge que j'avais apporté et me tournais vers mon frère d'arme.
-Et toi? que fais tu là? Tu es venu t'entraîner seul?

Je m'étais caché en entendant les pas d'un autre chevalier entrer. Ca avait été un simple réflexe. Puis le chevalier Cylan vient me voir pour me parler. Je baissais le tête, pour montrer mon respect. Je gardais la tête basse pour lui répondre.
- Certes Sire, mais je ne la retrouve pas, commençais-je. Pas même avec mes sens magique !! Sauriez vous où elle se trouve ?

Sephiroth n'eut pas le temps de répondre que Connor s'était déjà jeté entre nous pour nous parler de ce qui l'inquiétait.
- Certes Sire, mais je ne la retrouve pas. Pas même avec mes sens magique !! Sauriez vous où elle se trouve ?
Je regardais mon frère d'arme. Je voulais le rassurer, mais la disparition de notre soeur d'arme m'inquiétais aussi. Je me concentrais et cherchais dans le château avec mes sens magiques. Je ne la trouvais pas. Je réfléchis et pensais qu'elle devait être avec Mélodie. Je la cherchais donc aussi mais ne la trouvais pas nul part. Je décidais de l'appeler par la pensée.
-Ëlaelle! Où es tu?
Je n'obtins pas de réponse. J'envoyais alors un message à Mélodie.
-Mélodie! Où êtes vous? Pourquoi ne vous trouve t-on pas au château?
Là encore ce fut le calme plat. Je me tournais vers Connor.
-Elle est sûrement partie pour une urgence. Ne t'inquiètes pas, tu peux rester avec moi jusqu'à ce qu'on la retrouve et quand elle reviendra nous lui dirons qu'elle ne peut pas te laisser seul!
Le jeune garçon parut satisfait par cette solution. Il attrapa son épée et me la montra.
-Pourriez vous m'apprendre à m'en servir? Je vous ait déjà vu vous en servir et vous êtes tous les deux très forts!
Je regardais mon frère d'arme enchanté. J'attendis sa réponse.

Je regardais l'autre chevalier:
-Fais comme tu veux Cylan, lâcha t-il.
Je me retournais donc de nouveau vers le grand chevalier qui m'avait rassuré et tendis de nouveau ma petite épée, dont je n'étais pas peu fier.
-S'il-vous-plaît, Sire!
Je le vis qui paraissait hésiter, je tentais donc mon traditionnel sourire.
-S'il-vous-plaît, recommençais-je,s'il-vous-plaît!
J'étais conscient de trop insister mais j'en avais trop envie.

Le jeune homme insistait pour que je l'entraîne. Je venais de le rassurer mais ne l'étais pas moi même! Je guettais une réponse de Mélodie ou de Ëlaelle.
-Cylan! Je suis à bord d'un bateau qui vogue vers les côtes du pays des elfes! Tu peux nous rejoindre là-bas? Viens seul! Ne dis pas où tu vas! Je t'expliquerai!
-Oh Mélodie je suis si heureux de t'entendre! Connor se fait un sang d'encre pour Ëlaelle, elle est avec toi?
-Oui cylan, elle est avec moi! Rassure le petit mais ne lui dit pas où nous sommes! Dépêche toi de venir.
J'étais embêté, je ne pouvais pas laisser ce gamin seul et séphiroth ne semblait pas avoir envie de s'occuper de lui.
- Ecoutes, je ne peux finalement pas rester. On vient de m'appeler et je dois partir aider des citoyens. Je ne suis pas ton maître alors je ne peux pas t'emmener. Mais Ëlaelle va bien! je le sais! Ne t'inquiètes pas! En attendant, entraînes toi sur ce mannequin! ça formera tes bras!
Je lui souris et lui ébouriffais les cheveux. Puis je m'éloignais et formais un vortex avec mes bracelets en songeant à l'image du bateau que Mélodie m'avait envoyé par la pensée. Puis disparus à l'intérieur.

Je voulu luui courir après pour moi aussi sauver le monder mais resta plutôt planté devant mon mannaquin. Avec ma petite épée je fonçais sur le mannequin qui comme prévu résista.

Je le tapais pendant plus d'une heure puis exédé l'éplosait d'un destruteur qui fit un trou dans le mur. Le chevalier ëlaelle allait bien, je ne devais donc pas m'inquiété mais je voulais qu'elle soit là, au lieux de m'avoir laisser seul ! je me sentait inutil.
pour le moment elle ne veut pas de moi, tentais je de résoné normalement. parce que s'en doute je ne suis pas assez expérimenté. Si pendant son absence, aussi longue soit telle, je m'entrainne dur alors peut être qu'elle me laisserait venir la prochaine fois. En attendant je dois réussir découper cette... chose !
Et je m'élançais de nouveau contre le mannequin. Avec un peu de chance Sire Cylan reviendrait me voir et me prodigerait quelques conseils utiles.

[Désolée mes ton maître et Cylan sont partit à la conquête de leur âme soeur !]

J'apparu alors dans la salle d'arme, derrière le jeune Connor qui frappait inlassablement contre un mannequin de bois. Je restais en arrière pour l'observer, Spy blottit le long de mon avant bras. Sans faire aucun bruit je restais là, regardant le gamin.
-Redresse ton bras Connor, lui dis-je soudain sans même prévenir.
L'enfant sursauta et lançant tomber son épée au sol, se retourna vers moi paniqué par la voix qui venait de le surprendre.
-C'est vous maître Elidjä, fit-il en détendant ses muscles.
J'acquiesçai simplement en hochant la tête.
Je m'approchai de lui, d'un pas lent, ferme mais à la fois nonchalant ... Je lui pris les poignet et le retourna vers le mannequin, ainsi je pu l'aider à mesurer la force de son bras, ainsi que l'intensité et la droiture de ses gestes de frappe.
Puis tournant, autour du gamin, je le regardai droit dans les yeux et lui demandai :
-Où est ton maître, Connor ?
Le gamin, baissa les yeux, dans l'espoir de trouver du réconfort au près du sol, ou bien une solution.
-Heu ... Elle est ... Heu ... bafouilla l'enfant en cherchant ses mots.
-Ne me mens pas.
-Je ne sais pas où elle est maître, elle m'a laissé seul ici. Le chevalier Cylan, m'a dit qu'elle n'avait rien mais ... je ne sais pas.
Je lui sourit en lui frottant la tête, je savais que mon regard pouvait être impressionnant, je n'avais pas voulu l'effrayer.
-Continu ainsi, lui dis je avant de disparaitre à nouveau.

Après que le magicien soit venue me voir je continuer un peu mon entrainement. Soudain une incroyable puissance magique ce fit sentir. Je tentais de distinguer tout les énergie qui ci trouvait et rendit compte que celle de mon maître si trouvait. Mon coeur fut emplis de joie. Je rangeais ma petite épée et sortit en courant après avoir saluer le chevalier présent dans la salle.