Le Hall : Depart vers Osantalt

Dès l'aube, j'enfilai ma tunique la plus simple - un pantalon de lin beige resserré en dessous de mes genoux; avec une chemise d'homme nouée à ma taille - et attrapai mon sac à dos en cuir détendu que j'avais remplis la veille. Il contenait un livre détaillé des cartes d'Osantalt pour qu'Ëlaelle puisse nous y téléporter sans trop de mal, ainsi que quelques vivres pouvant endurer le voyage sans se périmer trop rapidement, comme du pain dur et de l'eau. J'y avais également ajouté quelques vêtements de rechange ainsi qu'un petit carné pour pouvoir y relater nos découvertes. J'ajustais une dernière fois ma crinière d'or autour de mon visage en lançant un clin d'oeil repli d'assurance à mon reflet et me dirigeais vers la couchette de Namiko :

-Debout ! lui lançais je d'une voix que je voulu ferme mais qui se fit caressante, laissant apparaitre mon excitation.
-Hum ... me réplica-t-elle.
-Namiko ! C'est l'heure, lève toi !! réclamai-je une nouvelle fois.
-Huum ! fit-elle agacée.

Je l'entendais renifler péniblement, la tête sous son oreiller; signe qu'elle pleurait. Je savais pourquoi. Sous ses signe de coeur de pierre impénétrable, elle était la jeune fille la plus sensible que je connaisse, et elle souffrait terriblement qu'aucun homme ne la voit telle qu'elle. S'affairant de toute ses forces à me montrer qu'elle était forte et que rien ne pouvait l'ébranler elle me lança un :

-Quoi ? Qu'est ce qu'il y a encore ? Laissez moi !

J'aurais du la réprimander pour ce manque de politesse envers son ainé et son maitre mais je n'en fit rien, je lui envoyais une puissante vague d'apaisement pour lui mettre du baume au coeur et choisissant un technique plus "normale" pour la tirer du lit, je me saisi du sot d'eau sur ma commode et lui en renversait la moitié au visage, ce qui la fit lever d'un bon en hurlant.

Je ris :
-On ne parle pas comme ça aux adultes ma chérie ! C'est mal.

Elle me regarda de biais, se demandant ce qu'il clochait chez moi, mon discours était ... inhabituel.

-Je plaisante ! Allez, jeune fille !! Habille toi ! Et que ça saute.

Trouvant que cette forme me ressemblait plus, elle s'exécuta et 3 minutes plus tard, nous fumes prêtes.
Embrassant du regard, ma chambre, une dernière fois je refermai la porte derrière Namiko et c'est avec le plus de délicatesse possible que nous rejoignîmes le hall.
A peine eu-je franchis le seuil de l'immense pièce que j'aperçut Ëlaelle au loin ! Elle était venue !!

Je m'étais levé avec bonheur ce matin. Il était encore tôt mais l'excitation du voyage avait bien vite balayé la fatigue. Je m'étais assis sur le bord du lit et avais regardé par la fenêtre. Le ciel était encore sombre et parsemé d'étoiles, mais celles-ci étaient peu à peu chassées par la lumière des rayons du soleil levant teintant l'immensité d'orange et de rose. Un vent frais s'engouffra dans la petite pièce la rafraichissant d'un coup et réveillant Gold d'un seul coup. Le rapace poussa un cri strident en ouvrant les yeux.
- Tais-toi! lançai-je au harfang. Tu vas réveiller tout le monde.
Il répondit par un cri t je lui lançai un sandale, faisant exprès de le rater au passage et je ris au éclats alors qu'il râlait.
Je me levai et me dirigeai vers un paravent où était posé mon pantalon rouge, ma ceinture de tissu bleu et celle de cuir. Je voulais les mettre, j'étais bien dedans, mais j'hésitai rapidement. Bien qu'Enelia ne soit au courant de rien, ça restait une expédition au nom des chevaliers et je devrai peut-être porter mon équipement vert. Finalement, j'enfilai mes vêtements habituels et fourrait mon armure et quelques tuniques vertes de rechange dans un grand sac de toile. J'y ajoutai quelques provisions comme de l'eau, du pain et des fruits secs, un carnet, un bâton de fusain car j'aimais dessiner et quelques graines au cas où Gold avait faim et qu'on ne trouve pas de viande. Osantalt était la terre des Elfes et ceux-ci ne nous laisseraient jamais toucher aux animaux. J'allais devoir à regrets me passer de viande pour une durée indéterminée. Je me dirigeai vers l'oiseau blanc et lui tendis mon poing ganté. Il sauta dessus et posa son bec entre mon pouce et mon index à la recherche d'un morceau de viande. N'en trouvant pas, il leva son regard vers moi et alors qu'il allait protester, je lui fis signe de se taire, posant un doigt devant ma bouche. Il pencha alors la tête de côté et laissa tomber.
Je pris le sac par dessus mon épaule et comme je n'arrivais pas à ouvrir la porte fis passer l'oiseau sur mon autre épaule. Nous entrâmes dans le couloir et après avoir refermé la porte silencieusement, je me dirigeai vers le hall des chevaliers.

Alyeka se reveilla dans son antre sous les crie de calcifer

-On se reveille !! il est l'heure ! et oublie pas de prendre du bois car j'en aurait besoin moi ! Cria Calcifer depuis la cheminée.
-Tu veux venir toi aussi ? t'as de la chance que je sois lier à toi par ce pacte... Gromela Alyeka. Je te déteste papa !!!

Alyeka sortie de son lit, alla donner une buche ou deux à son démon puis mangea un morceux avec tous le reste des animaux que sa tante, la déesse de la terre et des animaux, lui offrais à chaque anniversaire. Elle pris deux sac : le premier était un sac sans fond qui contenait :
-Les buches nécéssaire à Calcifer,
-Le repas pour ses animaux de voyage : Meïko le raton laveur, Ice la chouette Harfang, Chantelombre le dragon des mers et Pascal le caméléon,
-une tente magique assez grande pour y installer tous les chevaliers de l'expédition,
-Des pierre précieuses pouvant redonner de l'energie a une déesse ou à un chevalier magicien,
-Sa pioche (pour les cas où il faut creuser), son matériel de voyage et quelques bourses pour les prélevement de pierre ou de plante guérisseuse.
Le deuxiéme sac était une sacoche en cuir pour pouvoir transporter Meïko et Pascal (ce sac permettait à Meïko de se glisser dedant tous en laissant sa queue pendre comme une queue de peluche.

On est tous prêt Calcifer ! On y vas !
-Yahooo ! enfin je vais sortir d'ici.

Alyeka pris Calcifer dans ses mains et le posa sur son épaule. Calcifer ne brula pas la robe bleu d'Alyeka car Calcifer était une création d'Alyeka et de son pére Parandar. Elle prit ses deux sac et son gant de fauconniére puis sortie de son antre sans oublier un sorte de parapluie dans le vestibule pour protéger Calcifer en cas de besoin...

Je me réveillai très tôt ce matin. J'ouvris les yeux sur la fenêtre qui donnait sur le lever de soleil et observai le ciel qui s'illuminait peu à peu. J'aimais regarder les levers et les couchers de l'astre du jour. J'aimais être éblouie par ses rayons et les sentir réchauffer mes joues et sécher mes larmes.
Je sentais un grand vide dans mon cœur. C'était la place qu'occupait autrefois Donolt, mon grand frère, qui était mort en voulant protéger les biens familiaux. Ils l'avaient tué. Depuis, j'avais toujours gardé une place pour lui, mais aujourd'hui, il se faisait plus petit et mon cœur était libre pour un autre à présent. Cette solitude me pesait et m'étourdissait. Malgré les chaleureuses présences de ma meilleure amie, Swan et de mon maître, Iah-El, je me sentais terriblement seule.
Alors que mes larmes redoublaient, je cachai ma tête sous l'oreiller et laissai éclater mon chagrin durant de longues minutes. Puis, il passa, laissant place à une simple peine et les gouttes salées coulèrent encore, mais en silence.
J'étais si absorbée par ma tristesse que je n'avais pas remarqué que Iah-El s'était levée et préparée. Ce ne fut que lorsqu'elle se dirigea vers ma couchette que je m'en rendis compte. Pourtant, je ne manifestai aucune réaction et la laissai s'assoir.
- Debout! dit-elle d'une voix douce.
- Mmmmmmmmmmh. répondis-je voulant cacher mon état.
Je ne voulais pas qu'elle me voit pleurer. Depuis le début, devant tous j'avais été une fille forte qui ne souffrait pas et qui taisait ses émotions. Si Iah-El me voyait comme ça maintenant, elle risquerait de ne plus vouloir d'une faible comme Ecuyer. Je ne pouvais pas courir le risque d'arrêter l'entrainement, si près de mon adoubement. En effet, je savais qu'il ne tarderait plus.
- Namiko, c'est l'heure, lève-toi! ordonna le chevalier.
-Mmmmmmmmm! rétorquai-je plus fort.
Je savais qu'elle ne lâcherait pas l'affaire, mais je ne voulais pas bouger maintenant. J'avais besoin de reposer mon cœur souffrant.
- Quoi? Qu'est-ce qu'il y a encore? Laissez-moi! crachai-je la tête toujours enfouie sous l'oreiller.
Je me demandais même si elle avait entendu correctement tous mes mots. Décidée, Iah-El se leva pour faire je-ne-sais-quoi et bientôt, je le sus. Elle était allée chercher un seau d'eau froide qui se trouvait en permanence sur la commode pour les réveils difficiles et me le retourna dessus. Je bondis en hurlant et me retrouvai alors trempée jusqu'aux os debout sur mon matelas le visage rouge de colère et les yeux de larmes. Bien que je ne trouve rien d'amusant à la situation, mon maître se mit à rire et dit.
- On ne parle pas comme ça aux adultes, ma chérie. C'est mal.
Ces paroles m'étonnèrent, ça n'était pas dans les habitudes de Iah-el de parler de cette façon. Voyant mon air consterné, elle exiba un large sourire découvrant ses magnifiques dents blanches et ajouta.
- Je plaisante! Allez jeune fille! Habilles-toi et que ça saute.
Je baissai ma garde me rassérénant à l'ouïe de ces paroles plus familières à mes oreilles. Je retrouvais bien le chevalier que je connaissais. Je descendis lentement du lit me frottant les yeux pour en chasser les marques rouges et me dépêchai d'enfiler ma vieille tunique vert, mon pantalon trop petit mais comme il faisait trop froid pour des sandales, je mis une vieille paire de bottes usées. Un fois prête, je me regardai dans le miroir. J'avais l'air d'un épouvantail, mais je n'en avais rien à faire. De toute façon, aucun garçon n'avait jamais voulu de moi alors à quoi servirait que je me casse la tête à me faire belle? Je pris un morceau de tissu que j'avais rafistolé et arrangé. Je l'enroulai autour de mes épaules et laissai une bonne partie qui protègerait ma tête et mon visage en cas de pluie. Mes épaules étaient ainsi à l'abri du froid.
Dans le reflet du miroir, je vis Iah-El qui me regardait. Elle me couvait d'un regard protecteur et je m'empressai de reprendre un air fier, froid et impénétrable. Un cri attira alors mon attention. Foyl était perché sur le rebord de la fenêtre. Bien qu'encore jeune, l'aigle était beau et fort. Je me saisis de mon gant et attirai mon compagnon avec un bout de viande. Il se posa sur ma main et tandis qu'il mangeait l'appât, je lui caressai la tête.
Iah-El me fit un signe de tête pour signaler le départ. Je m'engouffrai dans le couloir et elle me suivi avant de rejoindre le hall des chevaliers en silence pour ne réveiller personne. En arrivant, nous remarquâmes qu'Ëllaelle était déjà là et Kean était assis à la table aux côté de son harfang. Foyl s'envola pour aller rejoindre le rapace blanc.

Alyeka arriva avec toutes sa compagnie d'animaux (bien cacher) et avec un compagnon clandestin : Calcifer.

Bonjour tous le monde ! Dirent en coeur Alyeka et Calcifer. J'ai pris beaucoup de chose qui nous seront utilent pendant le voyage et je n'abandonnerait pas mes protégées. surtout lorsqu'un énnemie et juste a coté Dit Alyeka en regardant Kean depuis les yeux de sa chouette (étant aveugle...)

Il ne devait même pas être 5h du matin que j'avais entendu du bruit puis plus rien.Celui-ci m'avais réveiller et n’arrivant plus à me rendormir je me leva.Mon mentor était allonger sur son lit et dormait paisiblement.Ne voulant pas la réveiller je me dirigea directement vers la porte.Je traversa le long corridor en faisant bien attention de ne faire sauter du lit personne.Je voulais aller à la bibliothèque, mais en passant devant la porte du hall j'entendis du bruit...

je m'y attardai mais ne rentra pas pour autant une certaine intuition me disait de rester sur le pas de la porte alors je commençais à regarder par la sérrure.
Ëlaelle,Iah-El,Namiko,Alyeka,Mélodie,Kean étaient rassembler autour de la table,mais ce qui m'étonna le plus encore c'est qu'ils étaient tous en tenu et était muni de sac de voyage!
Alyeka dit alors:"Bonjour tous le monde ! Dirent en coeur Alyeka. J'ai pris beaucoup de chose qui nous seront utilent pendant le voyage et je n'abandonnerait pas mes protégées. surtout lorsqu'un énnemie et juste a coté" Dit Alyeka en regardant Kean depuis les yeux de sa chouette (étant aveugle...).(tu es aveugle?)
mais j'étais une de ses protégée et pourtant elle n'en m'avait même pas parler!ni même Namiko!ce qui expliquer soudain pourquoi Namiko n'était pas avec moi ces jours-ci!

Tous commençèrent à discutter et a parler d'Olsantat,de Elaelle,d'un voyage...Tout t'a coup tout le monde se levérent et se dirigèrent vers la porte prise de panique je me cacha derrière un rideau.


(Namiko peux-tu faire genre tu vois bouger quelque chose derrière le rideau et que tu dis au autre d'avancer et que tu les rejoindrais et là tu me vois et je suis faché et tu t'explique?)

(Oui je suis aveugle au soleil et je 'ai expliquer dans ma présentation.)(Je prend de vitesse ta demande pour Namiko ^^)

Alyeka vit quelqu'un derriére le rideau et reconnue l'essence de sa protégée Swan
-J'arrive, j'ai oublié ma cape sur la table...

Aprés que tous le monde fût partie, Alyeka et Calcifer se dirigérent vers le rideau. Alyeka poussa le rideau avec la force de l'air et tomba nez à nez avec Swan, sa protégée :
Swan ! tu sais qu'un chevalier ne doit pas écouter au porte !
Déesse ! que se passe-t-il ici ? Demanda Swan enerver. Pourquoi vous ne m'avez pas dit bonjour ainsi qu'a Namiko ! On est vos protégé tous de même !
-Bonjour Swan d'Emeraude ! as tu bien dormie ? Dit Alyeka sur le ton de la rigolade. Je vais t'expliquer ce qui se passe...

Alyeka lui raconta l'histoire jusqu'au bout (enfin ce qu'elle savais en gros à propos de l'expédition à Oslantat pour Ëlaelle... Swan n'étant toujours pas apaiser, Alyeka Allat chercher Namiko bien qu'elle avait fait la motié du travail..

( ok mais après tu repars et du demande à namiko de venir me voir car tu n'as pas réussi à m'apaiser)

[ok, j'ai encore du mal à comprendre, mais je vais quand même essayer. Par contre, Swan est Ecuyer et non Chevalier.]
Je suivais mon maître dans le couloir, mais en sortant du hall des chevaliers, j'avais eu une drôle de sensation, comme si un élément familier me freinait et m'attirai. En passant devant un long rideau vert, je m'arrêtai et fermai les yeux un instant, comme prise de malaise.
- Ca va, Namiko? me demanda Iah-El.
Je répondis doucement.
- Ca va, j'arrive.
Je respirai un grand coup, calmement, puis emboitai le pas à la troupe laissant mon malaise sur le compte de mes états d'âme.
Pourtant, la déesse Alyeka nous demanda d'avancer un peu sans elle prétendant avoir oublié sa cape. Brusquement, mon malaise revint. Je préférai l'ignorer décidant de ne pas me gâcher le début du voyage, sûrement pour une chose sans importance.
Mais alors que nous avions déjà parcourut une bonne distance, j'entendis des pas pressés derrière nous. Je me retournai et certains de mes compagnons en firent autant et nous vîmes arriver la jeune déesse. Elle semblait essoufflée.
- C'est... c'est bon... haleta-t-elle. Je vais bien, j'arrive, continuez.
J'étais étonnée de voir une déesse essoufflée. Etrangement, j'avais eu l'impression que la femme divine m'avait fait une sorte de clin d’œil et une petite voix dans ma tête me disait de m'inquiéter pour Alyeka. Je m'arrêtai et posai une main sur le dos de la divinité qui courbée en deux reprenait son souffle. Les autres continuèrent et disparurent bientôt au coin du couloir. C'est alors que la déesse se releva d'un trait et je repris ma main contre moi, étonnée.
- Ca va, Lady Alyeka? demandai-je perdue par ce soudain revirement.
- C'est bon. Écoute-moi, -je reculai d'un pas- Swan a besoin de toi. Elle est dans un drôle d'état et je n'arrive pas à la calmer. Vas voir.
- Mais, je pense qu'il vaudrait mieux prévenir un chevalier. protestai-je.
En réalité, je m'inquiétais beaucoup pour mon amie, mais je ne savais jamais comment réagir devant la perdition des autres.
- Bon, me résignai-je, je vais voir.
Je me lançai dans le couloir dans la direction d'où venait Alyeka. Au bout de quelques instants, je retrouvai Swan blottie contre un mûr.
- Swan! lançai-je. Qu'est-ce qui t'arrive?

Alyeka avec le mieux qu'elle pu,elle essayai de m'apaiser mais j'étais tellemnt en colère que même si j'était sa protéger que elle me donnait des vagues d'apaisement elle abandonna,Mais avant de partir elle me fit un bisous sur le front.
Alors je m'assis contre le mur et commença à pleurer!Namiko ne m'avait rien cacher et voila que...
Je retais la pendant de longues minutes,soudain je vis Namiko se poster devant moi,alors je mis ma tête entre mes bras.
-Qu-est qu'il y a?demanda-t-elle attendrie.
Je ne répondis pas et mes larmes redoublèrent de plus belle.Alors elle s'assis à coté de moi pour me me caliner mais je la repouçai avec furreur alors elle resta assise à coté de moi et me raconta tout.

(tu me racontes namiko et tu me fais promettre de ne rien dire à Enélia Dacodac?)

Je m'assis aux côtés de mon amie et voulus la prendre dans mes bras pour la serrer fort, mais elle me repoussa d'un bras rageur. Je ne m'offensai pas pour autant. Je restai assise à ses côtés et me mis à lui raconter ce que je savais. Bien sûr, ça n'était pas grand chose, mais ça éclairerait au moins un peu la lanterne de ma cadette.
- Voilà: le Chevalier Iah-El se pose des questions sur sa sœur d'arme, Ëlaelle et souhaite en savoir plus sur elle. Comme je suis son Ecuyer, je dois la suivre; et puis, tu connais ma soif d'aventures. Les autres partent soit comme moi pour la soif d'aventures, soit pour découvrir qui est leur sœur d'armes. Je crois qu'il y a aussi une histoire de maladie avec un remède qui se trouve sur Osantalt, mais ça je n'ai pas très bien compris. Le problème c'est que Lady Enélia ne nous a pas donné d'accord. Nous partons donc clandestinement. Je souhaiterai tellement que tu nous accompagne, J'aimerai tellement que tu ne sois pas l’Écuyer de Lady Enélia, mais plutôt des Chevaliers Ëlaelle ou Mélodie... je baissai la tête, puis la relevant ajoutai, plongeant mon regard le plus sérieux dans ses yeux. Par contre, il ne faudra rien dire à Enélia. C'est très important, ne lui dis rien, s'il te plaît.

-Pourquoi!après tout tu m'as rien dit ! Normalement on se dit tout et là....et je me remis à pleurer.
-Excuse -moi je savais pas comment te dire ça.
-Et pourquoi Enélia ne serait pas Mon mentor!
-écoute c'est pas ce que je voulais dire.c'est juste qu'avec un notre chevalier tu aurais pu! Mais s'il te plait ne dit rien!
-Tu es jalouse!!!!!!!!!!!!
-Mais non pas du tout!j'aurai juste bien voulu que tu viennes avec moi!dit-elle un peu agacée.
-Même on s'était promis de tout ce dire!!!!Répliquai-je.Puis je partie en courant vers ma chambre.Namiko n'eu pas le temps de me rattraper.
J’étais triste de l'avoir quitter comme ça mais cela valais mieux!
(après tu peux faire genre tu pars et tu passes devant Alyeka qui découvre que tu as pas réussi à m'apaiser du coup elle va te réconforter dès qu'elle peut.OK Alyeja et Namiko?)

Une fois dans le hall au près d'Ëlaelle et de mon écuyer, j'allumais un feu magique dans l'entre prévue à cet effet et allai m'y réchauffer les mains. Quand soudain je sentis un vent glacé me balayer le dos ... Je frissonnai et me retournai sur la défensive portant une main au pommeau de mon épée, prête à la dégainer. Mais au lieu d'un ennemi difforme et effrayant, se matérialisa la douce silhouette de la déesse Alyeka. Me voyant, à travers les yeux de sa chouette, parée à la décapiter, elle posa une main rassurante sur mon épaule.
- Ce n'est que moi, Iah-El, me souffla-t-elle.
Débandant mes muscles, j'abaissai mes épaule maintenant détendues et étreignis la déesse à la façon de vieux amis qui se retrouvent après une longue absence.
-Je suis heureuse de te vous voir déesse Alyeka ! lui dis-je avec un sourire franc.
Elle me sourit à son tour puis se mis à rire, sentant l'énergie bouillonnante de la jeune fille dans mon dos.
- Regarde un peu le travail que tu as fait avec ma petite Namiko. Elle est plus sauvage que ces affreux chats du royaume de Rubis. Que lui as tu donc appris ?, me sermonna-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
Je lui fis un clin d'oeil et joutai :
-Regarde, et tu verras.
Télépathiquement j'envoyai une onde de méfiance, signalant un danger, à mon écuyer; et sans rien ajouter, aussi vite qu'un éclair, je me retounai, balançant mon épée à la gorge de Namiko. Cette dernière, bien que surprise, réussit avec aisance à déjouer mon cou, et en même temps qu'elle exerçait un bond compliqué sur le coté, elle répondit à mon offense avec un autre cou. Ainsi nous valsâme dans un schéma compliqué accompagnée de notes métalliques durant quelque minutes. Mais ce jeu fut vite interrompu quand par mégarde mon regard croisa la beau visage de Kean, ce qui me distrayai une fraction de seconde. Mais ce temps suffit pour que mon élève me désarme et gagne ce combat amical.
-Je vois ... fit la déesse, exaspérée par mon manque de maturité dans des moments pareils. puis elle secoua la tête amusée, vraiment très utile.

Enfin Mélodie pointa le bout de son nez. Et comme tous étaient là, je leur fis signe de se taire en posant un doigt sur mes lèvres et bougeai ma main d'avant en arrière pour leur indiquer à tous de me suivre.
Kean, surexcité par l'idée du voyage prit place à l'avant du groupe et nous mena dehors. Complètement émoustillée, je ne prétai même pas attention lorsqu' Alyeka prétendit avoir oublié quelque chose sur la table du hall. Telle une brebis égarée qui suit son berger, je ne pesais plus qu'à la démarche élancée de l'homme devant moi. Tous mes sens si attelaient, si bien que meme mes pouvoirs de guérisseuse hors du commun ne réagirent même pas en passant devant Swan, cachée derrière le rideau.

J'étais assis à la table des chevaliers et observai mes sœurs d'armes arriver. Je serai sûrement le seul homme à partir pour cette expédition. au moins, ça me permettrait de diriger le groupe, les femmes n'avaient absolument pas le sens de l'orientation. Je tapotai du bout des doigts sur la table faisant sautiller Gold, excité par tant d'agitation. soudain, un grand froid se leva dans la pièce et une lumière bleue très claire apparut, suivit d'une femme aux cheveux argentés. Quand elle se tourna vers lui et montra ses yeux argents aveugles, le chevalier magicien reconnut la déesse Alyeka. Il n'aimait pas cette créature divine, principalement parce qu'elle commandait la glace et que Kean détestait la glace. Il soupira et ne prit même pas la peine de saluer la déesse. Celle-ci se mit à discuter avec Iah-El, tandis que sa chouette venait se poser devant moi. Je savais qu'elle me surveillait et je n'aimais pas ça. Je lui fis une grimace et regardai autour de moi. C'est alors que la jeune femme aux yeux verts fit un mouvement brusque, se retournant vers son élève et dégaina son épée pour en frapper le jeune cou nu. Je ne m'affolai pas, sachant que cet agitation était fréquent. En effet, Namiko était habitué. Elle dégaina son épée à son tour et évita le coup de son maître avant de contre-attaquer. Je souris en observant le combat acharné de la femme et de l'adolescente et tapai dans mes mains en les encourageant.
- Allez les filles!
Soudain, alors que je croisai le regard de Iah-El, Namiko réussi à désarmer le chevalier et gagna le combat. Je me levai et applaudis fort.
C'est alors que Mélodie entra dans la pièce. Nous étions au complet. Iah-El fit un signe de silence à tout le monde et nous demanda de la suivre avant de se diriger vers la porte. J'étais surexcité. Je fis signe à Gold de venir près de moi et il se posa sur mon épaule alors que je m'engouffrai en silence dans le couloir.
- Allons-y. chuchotai-je avant de donner le signal de départ.
Je faisais trop attention au groupe et à ne pas faire de bruit que pour sentir la présence d'une petite espionne derrière un rideau.
Je passai devant sans réagir et plus loin dans le couloir, je sentis la douce présence de Iah-El derrière moi. Je ralentis en prenant grade qu'elle ne se cogne contre moi. Je lui souris et reprenant mon chemin à ses côtés, je lui dis gentiment.
- Vous avez bien combattu tout à l'heure. C'était vraiment chouette. Tu t'es bien chargée de cette petite sauvage. -ça n'avait rien de méchant- Tu l'as élevée à la baguette ou quoi?

Alors que nous continuions à marcher en file indienne, je vis Kean ralentir; calant ma démarche sur la sienne j'en fis de même, mais il était venu se poster à ma auteur.
Il me sourit gentiment et m'adressa la parole, bien sûr j'étais trop obnubiler par le doux jeu de ses lèvres qui se heurtaient pour mieux s'écarter ensuite, pour écouter ce qu'il disais. Alors sans trop savoir pourquoi je répondis :
-Merci d'être venu ...
Il me regarda intensément, les sourcil arqués puis éclata de rire avant de se raviser pour observer le silence.
-Tu n'as pas écouté un traitre mot de ce que je t'ai dit, n'est ce pas ?
Je rougis, comme une enfant prise en faute. Puis pinçant les lèvres et baissant la tête je cherchais démesurément une excuse ... Mais ne trouvant pas je toussotais et dis :
-Désolée, je pensais à autre chose.
-Autre chose ? Comme quoi par exemple ? répliqua-t-il un sourire au oreille.
Retrouvant mon ardeur, je lui lançant un de mes regards les plus noirs, le glaçant sur place.
-Ca ne te regarde pas. Mêle toi de tes affaires ! ... puis la mémoire me revint : Mon écuyer !! Mène les autres dehors je reviens.
Il me regardait le regard dur aussi, il n'avais pas du apprécier ... tant pis, il fallait que je cherche Namiko.
-De suite. Et veille à te taire.
Cette fois il n'aima pas du tout et alors que j'allais partir e courant, il me rattrapa au vol par le bras, et avec force, me ramena à sa auteur.
-Lache moi ... gèmis-je en fixant la pression u'il observait sur mon bras.
-Ne me reparle plus jamais comme ça ! C'est claire ... siffla-t-il entre ses dents.
Pour me faire acquiescer il me tira vers le haut, m'obligeant à me mettre sur la pointe des pieds et à le regarder dans les yeux.
A se moment Mélodie se retourna vers nous avec une expression outrée sur le visage.
-Arrêtez vous allez réveiller tout le monde ! Lâche là, Kean.
Elle lui envoya une vague d'apaisement et desserra avec douceur ses doigts pour le faire lacher prise. Ce qu'il fit.
-Vous réglerez ça plus tard. Je ne veux voir personne ce chamailler, c'est claire.
Mais Kean, en rage fit non de la tête.
-C'est elle qui a un problème ...
A présent nous étions presque dehors et Kean en profita pour hausser le ton.
-Je lui faisais un compliment et regarde là !
Cette exclamation me dérouta ... c'était donc ça ...
Mais trop préoccupée, je les laissé là, dehors, sans réponse et adressant un petit merci à ma soeur d'arme je partit chercher Namiko.

Je ne comprenais décidément pas du tout les femmes. En quelques instants Iah-El avait totalement changé. Elle qui d'habitude était joyeuse, gentille et douce prenait la mouche pour un complimente et pour finir me donnait des ordres. J'avais certes réagi un peu violemment, mais c'était connu, je m'énervais facilement. Je détestais ne pas avoir le dernier mot. Mon amie Mélodie était venue nous séparer et alors que Iah-El repartait sur ses pas Mélodie me fixait de ses profonds yeux bleus. Je lui en voulais de m'avoir arrêté, mais en même temps, si elle n'était pas arrivée, je ne sais pas ce que j'aurai fait à ma sœur d'armes. Je la foudroyai du regard et sans ajouter un mot rejoignis les autres dans la cour. Tant pis pour Iah-El si elle voulait abandonner l'expédition. Ca ferait une femme en moins.
Je me dirigeai vers le groupe et me plaçai près d'Ëlaelle tentant de contenir ma rage.
- Comment allons-nous nous organiser quand nous arriverons. demandai-je en essayant de garder une voix calme, mais ma colère perçait.

[sorry, c'est court, mais je dois partir en urgence]

Devant la porte du hall, je repensais à cette soirée. Le livre que j'avais dans mon sac me semblait si lourd tant il était important, alors qu'il ne pesait rien en réalité. En pensant à mon sac, je faisais mentalement l'inventaire de ce que j'y avais mis pour voir si je n'avais rien oublié. J'étais en pleine réflexion, lorsque, la main sur le battant de la porte, j'entendis des bruits d'épées. Curieuse, je jetais un oeil à l'intérieur de la pièce. Je vis Iah-El se battant contre...son écuyer! Je ne comprenais rien. Plus loin, je vis mon frère d'arme, Kean, en train d'encourager les combattantes.
"Il est malin lui, toujours là pour envenimer les choses" . J'entrais. Le combat se termina et la gagnante faillit me percuter en sortant, rageuse. Je me reculais et la regardais partir. Je n'écoutais pas ce qui se passait dans la pièce mais surpris un sentiment de rage me percuter. Je me tournais et vis Kean qui serrait le bras de Iah-El. J'allais vers eux en les regardant d'un air réprobateur.
-Arrêtez vous allez réveiller tout le monde ! Lâche là, Kean.
J'envoyais une vague d'apaisement à mon frère d'arme et posais ma main sur la sienne. Toujours en guettant ses moindres mouvements, je desserrais doucement ses doigts d'un geste léger mais ferme. Je fus heureuse de voir qu'il suivit mon geste et la lâcha.
-Vous réglerez ça plus tard. Je ne veux voir personne ce chamailler, c'est claire.
Kean ne se calma pas et secoua négativement la tête.
-C'est elle qui a un problème,Je lui faisais un compliment et regarde là !dit-il.
Iah-El disparut dans le couloir. Kean repartit vers le reste des membres de l'équipe et s'assit près de Ëlaelle. Je le regardais, désolée qu'il ait si mauvais caractère.
-Comment allons-nous nous organiser quand nous arriverons.
Il voulait paraître calme mais je sentais sa colère, dans sa voix, mais aussi émanant de lui. Je m'assis à ses côtés et lui envoyais un autre vague d'apaisement plus puissante que la première. Je posais ma main sur la sienne pour lui faire comprendre qu'il devait se calmer. Il savait que bien que timide, lors d'un conflit je ne manquais jamais d'assurance autant pour le régler que pour y participer. Je me tournais vers le reste du groupe sans détourner mon esprit de la boule de nerfs qu'il était.
-Que comptez vous faire exactement? Avons nous un indice sur ce que nous cherchons? Savons nous à qui nous adresser? Nous n'y allons pas à l'aveuglette tout de même?
Je faisais attention à ne pas parler trop fort même si l'anxiété de cette première expédition faisait monter le son de ma voix sans que je puisse la contrôler.

Alyeka ressentie que Namiko n'avait pas réussie à calmer la jeune Swan. Alyeka réconforta sa 2eme protégée en lui soufflant quelques mots dans la langue des elfes pour l'apaiser puis repris dans la langue moderne :

Calme toi Namiko... Elle ne t'en voudras pas toutes sa vie...

Alyeka et Namiko avancérent ensemble jusqu'au groupe avec Calcifer qui s'était poser dans les mains jointes de Namiko qui m'avait demander ce qu'était cette "chose" sur mon épaule

-Comment allons-nous nous organiser quand nous arriverons ? Demanda Kean au groupe
-J'ai de trés bon amie à Osantlat et il y a un bateau qui nous attend chez les Zénorois qui longeras la cote jusque chez les elfes. là-bas quelques elfes qui veulent revoir la terre de leur ancétre viendront avec nous en en 1 semaine nous seront à Osantlat. ça vous convient ?

J'avais depuis tout ce temps écouter, sans rien dire, juste a regardé. Un peu comme si je regrettais cette situation provoqué par Iah-El. Décidément je ne savais retenir mes pensées et cela provocerait ma mort à coup sur. Mon petit paquetage, posé a mes pieds et assez bien rempli, me parressait aussi traitre que moi. Quand la déesse nous anonca le programme je fus heureuse qu'elle soit parmit nous. certe je ne m'y étais pas attendu mais j'étais maintenant rassuré.
-Que comptez vous faire exactement? Avons nous un indice sur ce que nous cherchons? Savons nous à qui nous adresser? Nous n'y allons pas à l'aveuglette tout de même?
la question de Mélodie me surprit.
- je seule indice, commencais je, c'est cette èspèce de chose en moi qui tente de m'afaiblir sans y parvenir ! Quand à ce que nous contons faire j'en sais rien tant qu'on le fait vite et qu'on rentre encore plus vite !
ma voie était un méllange bouillaunant d'émotion et de nervosité que je fesais taire par mon aspect calme. J'étais appuyé contre un mur dont je m'en levais pour commencer à faire les cents pas et tourné en rond laissant seul mon bagague, a demi caché sous la table.

J'avais rejoint la déesse Alyeka après mon échec auprès de Swan et trouvai un peu de réconfort en entendant les douces paroles de la divinité. Nous repartions vers l'extérieur quand nous croisâmes mon maître qui semblait dans tous ses états. Je ne pus m'empêcher de m'inquiéter.
- Maître, que vous arrive-t-il?
Je n'arrivais plus à garder mon côté hostile, sauvage et froid mais devant Iah-El et Alyeka, ça n'était pas la peine, elle me connaissaient trop bien. Par contre, je devrai prendre garde de ne pas me ramollir devant les autres pour ne pas perdre la face.
Je m'approchai du chevalier en colère t lui pris le bras entre mes mains pour tenter de la calmer. Alyeka sembla hésiter. Je ne savais pas très bien si je voulais qu'elle reste pour m'aider à y voir plus clair dans l'attitude de mon maître où qu'elle parte pour avoir un moment seule avec la jeune femme. Je me sentais perdue. Je voulais sonder l'esprit de Iah-El, mais je savais que je ne pouvais pas.

Je courrais sans vraiment savoir où j'allais ... Tout ce que je voulais c'était retrouver l'enfant qui était encore sous ma responsabilité.
Quand érant encore et encore, je butai sur la déesse accompagnée de Namiko.
La jeune fille semblait inquiète pour moi et me prenant le bras elle me demanda :
-Maitre, que vous arrive - t - il ?
Je la regardait, sans oser réagir ... j'aurais aimé verser une larme. Après tout, elle était presque comme mon enfant et si je ne pouvais pas me permettre un relâchement devant elle ou la déesse qui me connaissait depuis toujours, devant qui le pouvais je, alors ?
J'hésitais, j'hésitais. Mais finalement je n'en fis rien, et préféré me renfermer sur moi même et la gronder pour me rassurer intérieurement.
-Où étais tu ? Tu sais très bien que je ne t'autorise pas à vagabonder ainsi sans mon accord ! Tu mériterais que je te punisse, je voulais me montrer sévère, mais le coeur n'y était pas. Et en plus de ça je devais, pas ce manque de crédibilité, être ridicule.
Alyeka, toujours apte à régler ce genre de conflit, m'envoya une puissante vague d'apaisement qui m'assomma presque, et laissai mon écuyer en paix, marchant au devant d'elles, telle une moribonde à qui il restait un semblant de vie.
Nous arrivâmes dehors avec les autres et cette fois ci nous fumes au complet.
Je regardais l'horizon le regard hagard ... sans prêter d'attention à la situation. Et c'st seulement quand la déesse clama qu'un bateau nous attendrait à Zénor, que je me rendis compte que s'il étaient tous là, c'était à cause de moi. Alors je repris mon aplomb habituel de meneuse et clamais :
-Ëlaelle, tu veux bien nous transporter sur la côte de Zénor ?
Je refusais d'adresser la parole à mon frère d'arme et ne lui demandai donc pas d'aide. Je lui jetais un regard mais malheureusement il croisa le sien. Et ... aussi étonnant que cela puisse paraitre je perçu comme : "désolé" derrière la barrière de braise qui constituais son regard, et cela bien que peut être inventé par mon esprit, fit fondre la glace qui venait de s'accumuler dans mon coeur. Je soutenais sous regard puis faisant un pas vers lui je lui saisis le bras à la manière des chevaliers et lui fis un sourire pour lui dire que j'acceptais ses excuses muettes. Après tout, n'étions pas amis depuis toujours ?

Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. Je m'inquiétais pour mon maître et elle préférait me gronder. Je n'avais aucune envie de répondre mais je n'aurai sûrement pas le choix. J'hésitais entre répondre à ma façon, c'est à dire d'un ton tranchant ou jouer les petites élèves soumises. Je n'en avais aucune envie.
Heureusement la déesse Alyeka sauva la situation en envoyant une vague d’apaisement à Iah-El qui vacilla un instant avant de reprendre son équilibre et de tourner les talons pour se diriger vers la cour. Je remerciai ma protectrice et suivis la femme chevalier en ruminant ma colère.
Nous rejoignîmes le groupe et je restai dans mon coin, les bras croisés à marmonner tout en écoutant ce qui se disait. Ca n'était pas mon jour de chance. Je me réveillai nostalgique et morose, je voyais ma meilleure amie en larmes qui pensait que je l'avais trahie et mon maître s'énervait sur moi alors que je m'inquiétais pour elle. Je sentais la mauvaise journée commencer.
En observant le monde autour de moi, je remarquai que le chevalier Kean semblait aussi de mauvais poil. Il râlait aussi et foudroyait Iah-El du regard. Était-ce à cause de lui qu'elle s'était énervée sur moi? Pourtant ils semblaient bien s'entendre tous les deux.
Leurs regards se croisèrent alors et je les vis se rapprocher et s'étreindre le bras à la façon des chevaliers. Les choses s'arrangeaient-elles pour eux? S'arrangeraient-elles pour moi aussi?

Je ruminais toujours ma colère et ma frustration lorsque je vis Iah-El sortir du bâtiment suivie de son Ecuyer et d'Alyeka. Elle semblait toujours aussi énervée et Namiko aussi à présent. Non, la jeune fille avait plutôt l'air abattu. Je ne savais pas ce qui s'était passé et je ne tenais pas à le savoir. Je n'aimais pas connaître les histoires des autres.
Ma sœur d'armes se dirigea vers nous et je décidai de m'éloigner pour ne pas subir la tentation de recommencer la dispute. En vérité, je n'en avais aucune envie mais la tentation et mon esprit combatif avaient parfois le dessus sur ma volonté.
Iah-El était aux côtés d'Ëlaelle et des autres mais ne semblait absolument pas écouter. Je détournai le regard avant de sentir le sien posé sur moi. Un regard lourd de reproches mais de détresse aussi à ce que je pus percevoir. Je n'étais sûr de rien, mais cette sensation sur moi m'empêcha de retenir ma tête de tourner et mes yeux de croiser les siens. Je voulais afficher une expression de dureté et de rancune, mais je n'en fus pas capable et je lui envoyai un message de détresse par le regard. Je voulais qu'on se réconcilie. Elle s'approcha alors de moi et me tendit son bras qu'après une petite seconde d'hésitation je saisis et que je serrai fort comme pour retenir notre amitié de peur qu'elle tente de s'envoler de nouveau. Nous nous sourîmes et je me sentis soudain apaisé.
- Je regrette de m'être emporté et de t'avoir fait mal. lui soufflai-je pour qu'on ne nous entende pas. Je ne voulais pas être indiscret non plus.

Kean me sourit à son tour et se rapprochant de moi, me souffla :
- Je regrette de m'être emporté et de t'avoir fait mal. Je ne voulais pas être indiscret non plus.
Ses mots me touchèrent et j'élargit un peu plus mon sourire, dévoilant mes dents blanches. Je me contentais de sourire, même si j'aurais voulu l'étreindre dans mes bras. Ce que je ne fis pas parce que premièrement je ne voulais pour rien au monde que le reste du groupe me pense faible fasse à un homme et puis je savais que ce geste l'aurais mis très mal à l'aise et que de surcroit il n'aurait fait que me repousser.
Comme toujours, me sentant obligé de faire la maligne je lui répondit :
-Tu ne m'as pas fait mal ! Et puis je pense qu'à Zénor nous auront tout notre tant pour régler ça dans les règles avant de partir pour des contrées pacifiques !
Je souris narquoise, mais il me renvoya, sadique :
-Bien, madame l'élfe.
A ces mots je me retournais et le transperçais une fois de plus avec mes yeux verts.
Il rit à gorge déployé puis me donnant une petite bourrade amicale dans l'épaule, et me fit un clin d'oeil.
Puis lui tirant la langue je repartis donner les quelques directives manquantes.
L'un des lieutenant forma un passage et nous nous y engouffrâmes tous,les uns après les autres.

J'étais content que cette histoire soit réglée. Nous avions retrouvée notre amitié qui m'était plus précieuse que ce je pensais. Comme elle se dirigeait vers les autres je décidai de passer à autre chose tant que la bonne ambiance subsistait. Je lançai.
- Tout le monde est prêt? puis plus bas. Alors on y va. Direction Zénor!
Je croisai mes bracelets en visualisant un plage dont j'avais le souvenir non loin du château en ruines, mais assez éloigné du village le plus proche. Je pris la tête du groupe et passai en premier dans mon vortex heureux de partir à l'aventure.