lien d'amitié [ qui le voudras ]

Il était assez tôt quand je décida de me lever. En fait le sommeil me fuyait alors je cherchais autre part pour trouver quelqu'un avec qui parler. J'avais toujours été un peu réservé et ne me lier pas trop au autres. Mais il fallait aller à l'évidence, un chevalier seule pendant une bataille ne valait rien j'avais intérêt à vite me lier d'amitié avec mes compagnons ! Je me dis que si j'avais passé moins de temps dans la bibliothèque à épuisé tout les livres, je serais sans doute amie avec plusieurs d'entre eux. Mais je m'en avait rien fait et aujourd'hui je m'en mordais les doigts. Brisant la monotonie du bruit de mes pas je décida de m’asseoir sur le rebord du puis en espérant que quelqu'un à un moment ou un passe et me trouve là. Encore mieux qu'il décide de me parler. En attendant je plongeais dans le tourbillon de pensées sombres qui fusait dans mon coeur depuis la mort de mes parents, bien que se soit la maladies qui les emporter. Je m'en voulais toujours un peu de ne pas avoir résisté au roi des elfes alors qu'il avait voulu me séparé du village et me laisser ici. Je m'en voulais de me pas être rester auprès de mes parents. Une larme trètre que j'avais cru à jamais enfermer finit par couler lentement sur ma joue.

J'étais occupée à m'entrainer sur un mannequin et le martelai à coups d'épée si fort que j'avais l'impression de couvrir à moi seule tous les bruits de la coure du château. Comme d'habitude, je passais mes nerfs sur le morceau de bois et de paille pour être sûre de ne taper sur personne à la moindre contrariété comme j'avais envie de le faire à cause de ma grande susceptibilité. Soudain, dans un mouvement, j'enfonçai mon épée si profondément dans le torse de paille que je n'arrivai plus à retirer ma lame. Furieuse, je tirai de toute mes forces en jurant mes grands dieux et enfin la lame se délogea et alla voler, accompagnée de la tête en bois du mannequin jusqu'au puits. La lame se planta dans le sol près de la pierre et la tête manqua d'assommer quelqu'un. Je m'approchai en grommelant, sentant que j'allais devoir présenter des excuses et que passer pour une idiote maladroite. En plus, c'était un Chevalier que j'avais manqué d'assommer. Génial, mon maître allait l'apprendre. Je m'approchai doucement de la jeune Elfe et reconnu le Chevalier Ëlaelle, une Elfe. Baisses la tête et fais ta confuse. Me répétai-je pour ne pas montrer mon sale caractère à un Chevalier, tout ça en m'avançant vers la jeune femme. Alors que j'allais sortir mes banales excuses, je me rendis compte qu'elle pleurait. Je m'accroupis alors et marmonnai, plus confuse que jamais.
-Je suis vraiment désolée, Lady Ëlaelle. Je ne voulais pas vous faire mal. Je n'ai pas fait exprès.
...

Comme la plupart du temps, j'étais perchée sur l'un des remparts du château, à observer et surveiller les alentours et en particulier certains écuyers qui se trouvaient loin de leurs maitres.
Arc au poing, j'exerçai un saut élaboré avant de retomber accroupie, appuyé à mon arme. Tel un chat sauvage de Rubis, je me glissais avec finesse et élégance derrière la fougueuse Namiko afin d'entendre ce qui venait de se passer.
Surprise Namiko se retourna le plus promptement qu'elle le pu et me fit face prête à frapper. Un rire cristallin sortit de ma gorge, puis posais une main apaisante sur l'épaule de jeune fille. Elle fut calmée instantanément et arrêta de bander ses muscles, lançant sur moi un regard des plus confus.
Plutôt que de perdre du temps à l'entendre bafouiller des excuses, je choisi de m'inviter dans son esprit pour lire ce qu'il venait de se passer. Tout d'abord je fut heurté à un mur qui blindait ses pensées, mais le relâcha très vite quand elle croisa mon regard dure, mon regard qui lui rappelait qu'un écuyer n'avait pas le droit de fermer son esprit à un chevalier.
Mais, même après avoir eu un aperçu de sa version des faits, je restait septique quant à la raison des pleurs d'Ëlaelle.
Je regardait celle qui aurait pu être ma soeur - nos ressemblances physiques avaient toujours été frappantes - et lui posais la question : pourquoi pleurait elle. Pourquoi était elle malheureuse alors que je savais pertinemment - après un rapide examen de son corps - qu'elle ne soufrait nullement de maux physiques.
...

J'étais accroupie auprès du Chevalier en larmes et posai mes mains au sol pour maintenir mon équilibre. Je ne savais pas comment réagir pour calmer la jeune femme et je m'en voulais terriblement. Soudain, une main se posa sur mon épaule et je me retournai vivement levant instinctivement mon épée pour frapper mon agresseur, mais me ravisai découvrant Iah-El, mon maître. Aussitôt, je baissai mon arme et mon regard, confuse, puis sentis que le Chevalier tentait d'ntrer dans mon esprit, ce dont j'avais horreur. Je fermai alors mon esprit et elle se heurta à un mûr insensible avant de me couver d'un regard dur me rappelant que je n'avais pas le droit de cacher mes pensées et me signifiant que je devais faire tomber ce mûr immédiatement, ce que je fis. Elle alait comprendre que j'avais frappé l'Elfe, sans faire exprès certes, mais je l'avais frappée et j'allais recevoir la punition de ma vie. Iah-El examina alors sa sœur d'arme ce que j n'avais pas pensé à faire et je le fis à mon tour. Non, elle ne semblait pas souffrir physiquement. Je fus alors soulagée. Je n'y étais pour rien. Je relevai les yeux vers mon maître et me plaçai auprès d'elle pour lui souffler
-Vous savez ce qu'elle a maître?
[je ne me souviens plus si les Écuyers peuvent tutoyer les Chevaliers.]

[ un écuyer ne tutoie pas un chevalier et normalement il a pas le droit l'esprit d'un chevalier. ]

Au moment ou la tête de bois roulait vers moi, je me rendis compte de la présence d'une jeune écuyer. Quand elle vit mes satanées larmes elle cru m'avoir blesser. Je n'arrivais pas à dire un mot et au moment où j'allais ma lever pour partir Iah-El arriva. Je senties son esprit dans le mien et compris qu'elle cherchais une blessure... Physique. Mais elle se trompait. Je détestais pleuré car cela ne pouvais que des mauvais souvenir. Il fallait que je leur dise et pourtant je n'en avait aucune envie. Mes larmes s’arrêtèrent et je levais la tête.

- Je... C'est rien... Une blessure du coeur... De vieux souvenirs assez... Ne vous en faites pas !

Elle c'était lever comme pour partir mais elle se rendit compte que les deux filles lui barrait le chemins. Elle lança à Iah-El un regarde la suppliant de la laisser passer mais un quelque chose dans les yeux de sa soeur d'arme elfique lui fi comprendre que pour le moment elle ne partirais pas. Elle se tourna vers la jeune apprentie.

- Pour l'épée et la tête du mannequin... Ne t'en fait pas !! Ce n'est pas grave...

Elle essayait de cacher sa voie qui était emplis de tristesse.

Mimi > T'as bugé !! HAHA !! T'es parti en vrille, tu t'es mis à parler à la troisième personne du singulier !

Debout face à ma soeur d'arme, je tentais de garder mon regard dur et imperceptible, ce regard qui signifiait qu'il ne fallait pas riposter, le seul regard que je savais offrir quand les événements me dépassaient.
J'étais assailli par divers sentiments et sensations qui commençaient à me faire perdre pied. Partagée entre l'incompréhension de mon écuyer et le mal être de ma soeur d'arme, je ne savais plus sur quel pied danser. D'un côté je voulais assurer correctement le rôle qui m'avait était attribuer, en rassurant la jeune Namiko; mais mon âme de vagabonde et ma curiosité intarissable me criait de percer le secret d'Ëlaelle, de comprendre pourquoi son coeur renfermer tant de peine.
Je pesais le pour et le contre. Ma raison me disait de respecter le silence de ma soeur d'arme et d'aller m'occuper de Namiko ... Mais encore ne fois mon empathie pris le dessus et je choisi de l'écouter.
J'envoyais une puissante vague d'apaisement à la jeune fille - trop puissante, puisque je la vis vaciller- et la pousser d'un geste protecteur mais ferme, derrière moi, pour avoir le champ libre.

J'intensifiai encore plus le brasier de flammes vertes qui dansaient dans mes prunelles et le plantait dans le doux regard de l'elfe. Comme hypnotisée elle n'osait pas détourner les yeux et les gardaient rivés sur les miens.
Je m'apprêter à faire une chose répréhensible -qui aurait pu me valoir non seulement le courroux mérité d'Ëlaelle, mais aussi une sévère punition de la part de l'ordre-, une chose affreuse ... J'allais violer l'esprit de ma soeur d'arme. Je ne savais pas comment j'y parvenais, car cette pratique était contre toutes les règles et surtout contre mon serment d'allégeance à l'ordre des chevaliers, mais j'y arrivais. Avec douceur je fis pénétrer mon esprit dans celui de ma soeur d'arme et plongeais aussitôt dans l'abime de ses pensées et souvenirs. Je tentais de me concentrer, mais cet abysse glacial m'en empêchait.
Contrairement à ce que je pensais, sont esprit était beaucoup plus barricader qu'elle ne voulais bien le laisser croire. Je peinais à avancer et mes forces, elles, semblait me quitter. Ton mon corps était soudainement happé par une froideur inconnue et je fut ni plus, ni moins, expulser de son corps.
Mon esprit trop vite revenu à moi, me fis perdre l'équilibre et je fus propulsée en arrière. Manquant d'heurter mon écuyer ma tête alla cognée contre une pierre et je perdit connaissance.
Mais avant cela une seule vrai question parvint à naitre dans ma tête : "Qui était réellement Ëlaelle ?"

Elle senti la présence mais bloqua ses pensées puis lui ouvrit. Elle senti le flux de pensées. La colère s'empara d'elle car elle se senti obliger de lui ouvrit son esprit. Toutes ses pensées, ses états d'âme, ses colère, et son secret lui furent dévoilé si vite qu'elle en perdit pied et tomba. Encore engourdit, Ëlaelle mit quelque secondes avant de se pencher sur Iah-El.

-Iah-El !! Répondez moi !!! Mais qu'est ce que fait ?

Elle se pencha sur elle et guérit la petite entaille qu'elle trouva. Elle attendit que la jeune elfe revienne à elle.

-Iah-El ?

Je sentais à présent l'énergie bienfaitrice d'Ëlaelle m'envelopper. Elle guéri presque immédiatement ma blessure, ça je le sentit ... mais j'étais incapable d'entendre ce qu'elle me disait, j'étais encore bien trop étourdie ...
Son flux de lumière m'avait fait revenir à moi, mais aussitôt je sombrais de nouveau ....

-Iah-El ?

Je lui administra de nouveau une dose d'énergie, méttant une grande dose afin qu'elle revienne à elle. Je m'en voulais d'avoir liberré si soudainement mes pensées et me mordillant la lèvre, je lui administrais de plus en plus d'énergie, ne faisant pas attention a la mienne.

Impuissante, j'étais obligée de laisser ma soeur d'arme d'assimiler toute son énergie vitale. Je ne voulais pas la laisser faire car elle pouvais s'évanouir ou pire, mourir ! Rassemblant toute mon énergie, je levai mon bras et avec toute la fermeté dont je fus capable je bloquai sa main, afin qu'elle arrête ce procédé !
Faisant usage j'utilisais mes toutes dernières forces et la repoussais plus loin, à l'aide de mon pouvoir de télékinésie, faible certes mais tout de même efficace.
Je re-sombrais alors, pour la énième fois, dans l'oubli. Heureusement pour moi un bel halo doré recouvrit mon corps pour me régénérer. Ainsi j'étais sûre qu'Ëlaelle ne tenterait pas de vider son énergie pour moi, et puis ça me laisserais quelques minutes pour réfléchir à une explication concernant mon acte.

je fus soudainement éjecté. Le halo doré recouvrit le corps de ma soeur d'arme, me forçant à m'arrété. Je me leva et me mis à tournée en rond attendant le moment ou elle se reveillerai. Qu'avait elle vu ? qu'avait elle lu dans mon esprit ?
Tant d'interrogation qui attendait, nerveusement une réponce.

Tout ce passa très vite. Alors que j'assistai à la scène entre mon maître et sa sœur d'armes, à laquelle je ne tentais pas de m'incruster, je vis soudain Iah-El projetée en arrière et perdre connaissance en heurtant un caillou.
-Maître. murmurai-je en courant au chevet de l'Elfe Chevalier. Je n'étais pas du genre à m'affoler, même en cas d'urgence ou de besoin. Je me mis à genoux et avant que je ne puisse faire ou dire quoi que ce soit, Lady Ëlaelle tentait déjà de soigner la jeune femme étendue. Cette dernière, revenue à elle tenta de l'arrêter avant de sombrer de nouveau dans l'inconscience. La scène se répéta plusieurs fois, me faisant assister à une sorte de bagarre de mains. Finalement, mon maître éjecta sa soeur d'armes et s'enveloppa d'un cocon de lumière dorée pour régénérer ses forces, empêchant quiconque de la toucher et même de l'approcher. A cause de ce cocon, je dû reculer et me relevai en voyant l’attroupement qui s'était formé autour de nous tandis que Lady Ëlaelle ne semblait pas le voir alors qu'elle tournait en rond, visiblement anxieuse, attendant le réveil de Lady Iah-El. Ne sachant que faire et mon devoir m'ordonnant de rester auprès de mon maître, je m'assis près de son corps lumineux et commençai à tracer de petits dessins dans la terre de la cour, laissant le bout de la lame de mon épée courir sur le sol. Quelques Chevaliers et leur Écuyers s'approchèrent pour essayer de comprendre ce qu'il s'était passé, mais aucun de mes camarade ne se risqua à m'approcher, connaissant tous mon légendaire caractère de dragon enragé. Quant à leurs maîtres, certains voulurent me poser des questions, mais je ne sais pourquoi, aucun d'entre eux ne se risqua à le faire.

Dans l'abysse de mon cocon je restais connectée au monde extérieur et regardais, impuissante, tout ce monde se bousculer autour de nous.
Me sentant déjà mieux je me concentrais et arrivais à entendre quelques pensées que mes frères et soeur d'armes avaient laissé échapper.
-Certains pensaient que j'étais complètement irresponsable et que la pauvre Namiko n'aurait pas la moindre structure auprès de moi pour mater son caractère fort.
-D'autres jouaient simplement les curieux.
-Quelque uns voulaient réellement être au courant de cette "bagarre manquée".
-D'autres encore s'inquiétaient de mon état de santé.
-Et seulement les plus âgés - ceux qui m'avaient élevé - se demandaient ce qu'ils avaient bien pu faire au panthéon pour avoir une enfant aussi turbulente.
Je sentis l'un deux s'assoir près de moi et passer une main au dessus de mon cocon - que celui-ci ne manqua pas de blesser - pour s'informer de la progression de ma guérison. A son sourire intérieur je su qu'il n'était pas fâché mais juste soulagé. Même si je savais pertinemment que j'allais en entendre encore parler longtemps.

Puis soudain. Aussi subitement qu'elle était apparue, mon enveloppe s'étiola. Je me relevai doucement sur mes coudes, appréhendant tous ces regards. Mais ... celui que j'aurais voulu croiser, n'était plus là. Ëlaelle avait filé. Il fallait à tout pris que je la retrouve. J'avais une proposition des plus importantes à lui faire.
En attendant - pour me donner une contenance - je fusillai l'assemblée du regard et m'éloignai en prenant Namiko par l'épaule.

...

Plus j'avais tourner en rond et plus je me posais des question. Afin de mis soustraire je decidais m'enfuir dans le chateau ne sachant pas vraiment où j'allais. Puis je décidais d'allait me posé devant les armes de la salles d'arme. j'y courut.
[hrp: on s'y retrouve Iah-El puisque tu veux me parler ]

J'avais quitté ma chambre en courant, aussi, en arrivant dans la cour du château, je fus essoufflé. Je ne m'accordais pas une seconde pour respirer, je pris mon gant en cuir épais marron pendant à ma ceinture et l'enfila rapidement. Cela fait, je leva la main en direction du ciel et immédiatement, une grande ombre fila vers mon poignet. Eykal, mon jeune aigle se posa sur le gant en douceur. Je lui offrit un grand sourire emplit de bonheur et il m'offrit un petit cri affectueux. J'émit un claquement de langue qui fit comprendre clairement à mon rapace qu'il devait se posé sur mon épaule. Sans me défaire de mon sourire, je commença a parcourir la grande cour. Y avait-il âmes qui vivent à cette heure si matinale ?

EDIT :: Tu n'est pas validé, tu ne peux pas poster encore.

Et ce rp est abandonné depuis longtemps