Arriver d'un étrange voyageur attaquer...

Alyeka, Lya, Sparwari et tous les compagnons de la famille etait dehors car Lya avait, depuis la veille, embéter sa mére pour qu'elle lui apprennent les bases du combat au cas où il y aurai une attaque...

-On y vas ! tu te rappelle comment on attaque ?
-Oui maman ! Yihaaa !!

Lya attaqua la premiére mais sa mére esquiva l'attaque et attaqua dans le dos sa fille... Pendant que les filles s'attaquait, Sparwari dressait le raton-laveur avec des biscuits secs mais ce n'était pas un franc succés

-Meeko ! Viens ici ! regarde j'ai un sac remplis de biscuit ! Essayait Sparwari en lui montrant le sac plein...

Meeko se jeta dans le sac en tremblant car ce n'était pas pour les biscuit qu'il était venue.

Vite ! il arrive au chateau ! Il faut qu'on le chope ce démon ! criérent des paysans qui arrivait en coursant un étrange jeune homme.

Un homme de grande taille habiller en noir avec un grande cape noire courrait pour échapper à la horde de paysan. Il tomba et regarda les gens qui étais à l'interieur de la cour : ses cheveux était blond comme les blés, ses yeux était rouge et sa peau blanche miroitait au soleil

-Vite il faut l'aider ! Cria Lya qui s'élançais déjà à l'aide du pauvre jeune homme
-Attend moi ! Chevalier, garde venez vous aidez ! Appela Alyeka qui était suivie par son dragon qui avait mistérieusement grossie pour prendre la taille d'un vrai dragon, par sa chouette qui était préte à attaquer, par son raton-laveur qui sentait les biscuits sur l'un des paysans et par Sparwari qui avait changer de tenue pour se battre...

J'avais suivis la trace des deux écuyers dans tout le château...Ces deux-là m'avaient épuisé à parcourir tous les couloirs... Je retrouvais enfin leur présence dans la cour. Je m'avançais jusqu'à l'embrasure de la porte, là où l'ombre s'arrêtait. Le soleil illumina mon visage, chauffant mes joues. C'était une sensation agréable, aussi je restais là, les yeux fermés un instant. J'ouvris les yeux pour observer les deux jeunes gens qui discutaient, allongés sur le sable. Je préparais mon discours de grand chevalier pour leur asséner un sermon et leur dire qu'ils n'auraient jamais dû se balader ainsi sans prévenir personne. Je m'avançais. Alors que j'étais à quelque pas d'eux, Connor se leva et me salua. Jérik se leva mais n'eut pas le temps de se redresser. Une horde de paysans entra dans la cour et entourèrent un homme en noir, le jeune garçon dégaina son épée. Je me mis devant les enfants pour les protéger, ne connaissant pas la raison de cette agitation.
-Si vous bougez je vous découpe! dis-je à l'adresse des écuyers.
Je sortis ma lame et avançais vers le groupe. J'écartais les paysans en colère qui étaient le plus loin de l'homme. Je ne pus m'approcher plus. J'étais agacée par tous ces gens qui ne cessaient de crier et de se pousser. Je mis mes mains autour de ma bouche et parlais d'une voix forte.
-Maintenant tout le monde recule!
Les gens, étonnés, s'écartèrent. La déesse Alyeka et son mari arrivèrent près de moi. Je la consultais du regard mais elle ne semblait pas en savoir plus que moi. Je m'approchais prudemment de l'homme étendue parterre, couvert de sa cape. Je tendit mon poignard vers lui.
-Je suis Mélodie d'Emeraude. Tu vas doucement te lever et me dire qui tu es.
L'homme se releva. Je ne pus voir son visage car il portait une capuche. J'avançais ma lame sous sa gorge. Il retira son capuchon et l'éclat étrange de sa peau me fit lâcher un hoquet de surprise.
-Cylan! Viens dans la cour! C'est important!
L'homme laissa tomber sa cape sur le sol. Il scintillait! C'était inouï! Je ne baissais pourtant pas ma lame, je me tournais vers la déesse qui semblait hypnotisée.
-Qui es tu? d'où viens tu? Si tu ne réponds pas je te tranche la gorge!
-C'est un démon!
-Il doit être des hybrides! Regardez sa peau!
-Il a tué!
Les paysans ne cessaient de s'exclamer. La réflexion sur les hybrides me mis en colère. Je criais donc aux badauds de se disperser. Alyeka s'avança et regarda attentivement l'homme qui ne répondait pas. Il planta ses yeux rouges dans les miens et j'appuyais le filet de mon couteau sur sa peau.
-Arrête! La voix d'Alyeka m'étonna, ne lui fais rien!
Je retirais ma lame et l'éloignais.
-Je suis différent, dis l'homme.
-J'avais vu... D'où viens tu? je savais que s'il me faisait reposer ma question je le transpercerai...toute timidité me quittait lorsqu'il s'agissait de protéger mon royaume.
L'homme ne retirait pas son regard du miens. Il s'approcha d'Alyeka et moi et se mit entre nous pour pouvoir être entendu de nous deux seules.
-Je suis un ami.
-Le votre déesse? demandais-je.
Je n'obtins pas de réponse. Elle restait immobile, comme en transe. Je reculais et appelais Sparwari du regard.

...

Silvermist/Lya était subjugé par la beauté de ce jeune homme à la peau sintillante comme de la glace. Elle s'avança vers l'inconnue au yeux de feu et lui demanda :

-Excusez la maladresse de mon amie Mélodie mais... d'où venez-vous jeune voyageur ? et qui étes vous ?
-Je vient de trés loin Mlle... un pays que vous ne connaissez guére... Je m'appelle Caius et je viens d'une grande famille de chasseur... Lui répondit le voyageur en hésitant vers la fin...
-Et... vous étes Hybride je présume ? Lui répondit Mélodie d'un air sceptique
-Si vous saviez... oui je suis hybride mais pas comme vous pouvez l'imaginer..

Silvermist/Lya regardais le jeune Caius, qui n'était pas aussi jeune qu'il n'en avait l'air, avec une soif de connaissance bien propre à son pére mais ce jeune Caius regardais une toute autre chose qui pourrais n'étre vus que par des experts de son espéce : la gorge de la jeune nymphe...

Je me matérialisais dans la cour. Je regardais les gens qui se trouvaient là. Il y avait une jeune femme, plutôt jolie, qui avait une fine silhouette et des longs cheveux blonds. Il y avait une fille aussi...Différente, une drôle d'énergie émanait d'elle. Je la reconnus comme étant une déesse. Des ailes de glaces tombaient dans son dos et étaient encadrées par des cheveux d'un noir de nuit. L'homme qui se tenait en retrait lui ressemblait un peu...Je crus le reconnaître... Il me rappelait vraiment quelqu'un mais je n'arrivais pas à me souvenir qui... Il avait lui aussi de longs cheveux ébènes et des ailes de corbeaux dans le dos. La troisième personnes qui avait une énergie similaire à celle des deux autres n'était pas loin. Je n'eus pas besoin de la sonder pour savoir que c'était elle la déesse dont Cylan avait parlé. Pourtant je ne me rappelais pas l'avoir jamais croisé dans les royaumes supérieurs...mais son visage ne m'était pas inconnus. Je vis deux petits personnages écartés du groupes. Je les sondais...c'était des enfants, des écuyers sans doute, accompagnés d'un oiseau...Je repensais à mon amie Althiel, le volatile qui d'ordinaire ne me quittait pas lorsque je descendais sur la terre. Une autre énergie, bien différente, me heurta. Un homme...si on pouvait l'appeler comme ceci, était face à la fille blonde. Il semblait se passer quelque chose... Je m'approchais... Cylan arriva par la porte du hall et se rua sur le groupe. Je continuais d'avancer sans trop me faire remarquer...Ce qui n'était pas chose facile sous ma grande cape sombre... Je vis la peau étincelante du garçon...Ce n'était pas normal! Je sentis du danger et courus vers ces personnes. Je me mis aux cotés de Cylan.
-Qui est il Cylan?
-Je ne sais pas...
-Veux tu que j'intervienne?
-Je croyais que vous n'en aviez pas le droit...
-Et alors?
Je lui adressais un sourire et alla vers l'homme.
-D'où viens tu?
-Et vous? il me retourna ma question avec un sourire...qui découvrit des dents étonnamment blanches et même des crocs!
-Je suis une immortelle.
Je parlais fort, de sorte que tous entende.
-Je suis Néphélie, immortelle et protectrice de ce continent! Réponds!
-Je suis quelqu'un qui a besoin de protection. Ces gens veulent ma peau.
Je comprends pour quoi, me dis-je à moi-même en admirant les milliards de diamants qui dansaient sur son corps au rythme de ses mouvements.
-Déesse...Que devons nous faire? Je lui demandais cela comme s'il était normal que je me trouve ici.
Elle me regarda ébahit... Je me souvins que ma capuche se trouvait toujours sur ma tête. Je baissais l'habit. Tous me regardèrent avec de grands yeux. Mon aspect céleste devait sans doute les choquer, c'était la première fois que je rencontrais des gens en descendant sur terre et ils n'avaient dû rencontrer que peu d'immortels jusque là. J'attendis la réponse de la déesse.

S'en était trop! D'abord mon maître tombait malade, puis un homme étrange arrivait, la déesse Alyeka se trouvait dans la cour au moment même et pour finir une étrange jeune femme vient vers nous en se présentant en tant qu'immortelle. Je ne suivais plus rien. Le dénommé Caius demanda de l'aide car les villageois voulait sa peau. Une question me vint alors. N'étant pas chevalier, je m'agenouillais devant Lady Mélodie pour demander la parole.
-Qu'y a t-il, demanda t-elle.
-Je voulais poser une question...
-Vas y, m'encouragea une voix que je n'identifiais pas.
Je n'y fis pas attention, je me tournais vers l'homme, osa un pas hésitant et posa, sans m'en rendre compte, ma main sur le pommeau de mon épée.
-Sir Caius, les villageois disent que vous avez fait des crimes, est-ce vrai? Quelles sortes de crimes?
Je le vis sourire. Un sourire qui vous glace. Des dents pointues apparurent et je fis un léger pas en arrière avant de me replacer comme je l'étais pour poser ma question. Il me regarda de haut en bas. J'attendis sa réponse.
-Des meurtres d'humains...Pour me nourrir.
Je ne pus m'empêcher de pousser un cri de frayeur. Cylan m'attrapa pour me replacer derrière la ligne qu'il formait. Je regardais l'homme hybride bizarre venu de loin et eus un frisson.

J’apparue alors dans la cours du château et entendu des paysans crier, j’ouvris les yeux, comme je le fais chaque fois que je me téléporte, je vis alors un homme, il était terrifiant. Je vis aussi le jeune Connor, il avait l’air terriblement terrifier, je lui envoyai alors une puissante dose de réconfort. L’homme ne ressemblait pas au gens de ce territoire, il ressemblait plutôt a un hybride, je crois vraiment que c’étais un hybride. J’entendais les pensées de tous ces gens et comprit vite ce qui venait de ce passer; l’homme venait d’admettre que c’étais un meurtrier. Je ne savais que faire, personne ne m’avais dit que cela arriverais un jour, je pensai donc a sonder l’homme et je sentis un froid ce rependre en moi… Je ne puis dire pourquoi j’avais des frissons mais cela me terrifiait. Je vis alors la pierre de ma petite couronne briller « NON! Pas maintenant me dis-je » Je demandai alors a l’homme prénommé Caius :

- Je m’appelle Adelia, et je voudrais que vous répondiez plus précisément à nos questions, d’où venez-vous?

Je ne pouvais être plus précise car le temps filait rapidement et je sentais mon énergie baisser en flèche…

Caius regardait toutes les personnes qui lui possait un tas de question et pris de vertiges il s'éffondra sur le sable de la cour

-Par tous les dieux des trois parthénon réunie cria Alyeka en rattrapant le voyageur en vitesse et en le soulevant avec sa magie de l'air On comprend mieux comment il s'est évanouie... il est aussi maigre qu'une stalagmite.... Qu'on l'apporte à mes appartements ! Adélia ma chére allez vous ressoucez, Lya ! Sparwari ! aidez moi un peu, il pése quand même.

Alyeka se dirigea vers ses appartements en passant devant l'immortel Néphélie et Adélia en oubliant pas de précisez à voix basse au deux immortels

-Ne parlez pas de Sparwari et de Lya (Silvermist pour son long nom : Silvermist Lya Pendragon) ou sinon Parandar vas déclanchez une guerre et ma fille serais... Dit à voix base Alyeka en mimant la décapitation que faisait parandar à ceux qui le désobéissait

Encore une immortelle ! Décidément je ne suivait vraiment plus rien. Elle m'avais envoyé une vague d'appaisement qui m'avait en partit calmer. Je vis l'homme-aux-longues-dents, s'éffrondrer d'un coup. Dame Alyéka le leva magiquement en s'exclamant qu'il était maigre comme un clou. Je ne comprenais pas pourquoi il voulait garder un tueur au chateau. quoi que... n'attaque jamais un adversaire désarmer. La phrase résone dans mes oreils. Quand la déesse passait à mes cotés avec l'homme je sursautais et fit un grand détour pour ne pas a me retrouvé près de l'homme. un chevalier ne doit avoir peur de rien. Cette fois cui je sais de qui est la phrase.... Mon maitre. Souvent elle suivait avec la règle numéro 13 et me lançais un sourire. J'étais un peu perdu... Je ne savais que faire si ce n'est me tenir là à attendre que quelqu'un dise ou face quelque chose.

A l'aveu de l'homme, je sentis une rage en moi. Certes il fallait de tout pour faire un monde, si Parandar avait laissé cette créature dans le monde qu'il avait créé ce n'était pas par hasard. Si il lui fallait se nourrir, il devrait cependant le faire sans ôter une vie. Adelia apparut à nos côtés. Je remarquais que sa pierre étincelait. Elle sembla vouloir tenir. Elle était folle! Si elle restait elle le regretterais! Elle pouvait encore tenir, je le sentais, mais je devais la ramener avant qu'il n'arrive quelque chose. Elle parla à l'homme et à mon grand étonnement, ce fut lui et non Adelia qui s'effondra. Alyeka pesta contre nous et le fit flotter dans les airs pour le ramener dans le château. Elle conseilla à mon aînée d'aller se reposer. Elle me regarda et nous adressa une phrase. Nous ne devions pas parler de Sparwari ni de Lya. Elle n'avait pas l'air d'avoir l'intention de me dénoncer, je ne le ferais pas non plus. Je me tournais vers Adelia en laissant passer le cortège.
-Vous devriez rentrer! lui dis-je.
Un mouvement sur ma droite me fit tourner la tête. Quelque chose frôla ma joue rapidement. Althiel!
Mon amie de toujours se posa sur mon épaule et lissa ses plumes. Elle frotta sa tête contre mon visage. Cela faisait tant de temps que je n'étais pas redescendu. Elle roucoula et je pu déchiffrer ce qu'elle tentait de me faire comprendre.
-Quelqu'un peut-il me dire où est l'elfe? Une elfe malade! Je ne sais pas son nom mais elle a besoin d'aide! Quelqu'un peut il me mener à elle?
Les paysans autour chuchotèrent. Althiel prit son envole et tourna près du sol de la cour. Elle se posa sur le sable et sembla étudier les gens présents. Elle s'arrêta devant Mélodie. J'étudiais son énergie et compris que c'était elle la guérisseuse dont Cylan parlait.
-Vous!
-Oui Lady?
-Je veux rencontrer l'elfe!
J'attendis sa réponse, Althiel sautilla vers elle et l'encouragea en picorant sa botte.

[ Je continue au appartement du roi car ils sont avec les miens mais ceux qui veulent continuer peuvent ^^ pour semonner les paysans car il a pas tuer le Caius (enfin c'est moi qui le contrôle ^^) et merci au immortels de ne pas avoir denoncer ma famille ! merci de la part de ma famille ]

La déesse ainsi que sa famille nous quittèrent avec l'étranger. Un meurtrier parmi nous... Avais-je rêver ? Non.... Et des immortelles ? Les chevaliers Mélodie et Cylan ?..... Que se passait-il donc à la fin ?!
Je voyais Connor tout aussi désemparé que moi alors je posa la main sur son épaule pour lui faire comprendre que nous étions dans la même situation. Perdu.
Soudain, Eykal, mon aigle, s'approcha de moi et poussait de sa tête la mienne. Il tentait de me dire quelque chose. Je regardais ce qu'il voulait et je vis un petit oiseau. Il alla vers l'immortelle dénommée Néphélie. C'est alors qu'elle s'agita en réclamant de voir "l'elfe malade" donc Lady Ëlaelle.

-Je veux rencontrer l'elfe! fût sa dernière phrase alors qu'elle attendait la réponse du chevalier Mélodie.
Celle-ci ansi que mon camarade écuyer étaient comme pétrifier à cause de la demande de cet être céleste. Je réagis donc.
Je me posta devant elle, Eykal sur l'épaule et leva le visage vers le sien pour pouvoir apercevoir son regard

-Je suis Jérik, écuyer de Lady Ellana. Voici Connor, mon ami et écuyer de Lady Ëlaelle, celle que vous recherchez. Je veux bien vous dire où elle est mais avant, je souhaiterai vous posez deux questions. La première : Pouvez-vous la sauvez ?... La seconde : De quoi avez vous besoin ?

Elle soutint mon regard et je vis apparaitre un petit sourire en coin... qu'allait-il m'arriver ? Je sentais déjà tombé sur mes épaules le poid des sermonts que je receverais de la part des chevaliers.

Le petit oiseau blanc se posa près de moi. Je le regardais intriguée, je crus qu'il allait m'observer sans rien faire...mais il sautilla jusque derrière moi et picora ma botte pour me faire avancer jusqu'à l'immortelle. Lorsqu'elle avait retiré sa capuche, j'avais été choquée par la blancheur de sa peau et par l'éclat de sa beauté. Elle m'avait dit vouloir rencontrer Ëlaelle, c'était une immortelle, ma première pensée fut qu'elle pourrait l'aider. J'allais lui répondre quand Jérik s'avança. Il s'arrêta devant Néphélie et ne me regarda même pas avant de lui adresser la parole.
-Je suis Jérik, écuyer de Lady Ellana. Voici Connor, mon ami et écuyer de Lady Ëlaelle, celle que vous recherchez. Je veux bien vous dire où elle est mais avant, je souhaiterai vous posez deux questions. La première : Pouvez-vous la sauvez ?... La seconde : De quoi avez vous besoin ?
Son culot me souffla. Il se tourna vers moi, se rendant compte de sa faute.
-Jeune homme, ce n'est pas parce que ton maître n'est pas là que le code ne compte plus!
Je fit une moue de colère même si j'avais plutôt envie de rire en voyant que les écuyers de notre Ordre prenaient de l'assurance et qu'ils semblaient prêts à nous succéder sans peur...même si dans le cas de Jérik, il y avait toujours eu cette assurance un peu irrespectueuse parfois.
-Tu diras toi-même à ton maître que tu viens de lui désobéir! Tu lui diras avec quelle insolence tu viens de parler à une immortelle! il baissa la tête, j'adoucis ma voix, en attendant écoutes Néphélie et mènes la à Ëlaelle à la fin de votre discussion.
Je lui adressais un clin d'oeil et dit à l'immortelle qu'il pourrait lui donner les informations qu'elle souhaitait pendant que je réglais cette histoire avec les paysans présents et Cylan.

J'étais arrivé dans la cour pendant l'action. Néphélie m'avait avoué qu'elle aurait volontiers transgressé les règles des immortels... Elle était peu ordinaire...et je sentais que nous allions être très amis... Je suivis la scène sans rien dire, sans intervenir. Puis l'homme s'effondra et les dieux partirent vers le château. Jérik parla avec Néphélie sans y être invité, je crus que Mélodie allait laisser passer cela mais elle haussa le ton. Je m'approchais pour l'adoucir, mais elle calma le ton de sa voix et revint vers moi.
-Il est arrivé pourchasser par ces paysans, dit Mélodie.
-Que veux tu que je fasse?
-On doit savoir ce qu'il s'est exactement passé! On doit savoir pourquoi il est traité de meurtrier! Je m'approchais des paysans et les appelais autour de moi. Certains vinrent immédiatement, d'autres hésitèrent. Je me contentais de ceux qui coopéraient.
-Qu'a t-il fait?
-Il a tué!
-Il a vidé mes bêtes de son sang!
-Il a mordus ma fille! Jusqu'au sang!
-Il m'a attaqué!
-Il a faillit tuer ma soeur!
-C'est un monstre!
-Tuez le!
Les plaintes se transformèrent en grondements. Tous parlaient en même temps, leurs pensées s'entre-choquaient dans mon esprit. Le grondement devint insupportable. Mélodie perçut mon malaise et posa une main illuminée sur mon épaule. La douleur se calma puis reprit de plus belle lorsque le son augmenta.
-Silence! je relevais la tête, me rendant compte que j'avais hurler.
Je repris le contrôle de mon esprit.
-Rentrez chez vous! Tous! lui reste ici! Vous pouvez être tranquilles! Partez!
Ils m'écoutèrent et partirent en me regardant étonnés.
-Et arrêtez de penser!
-Cylan! Calme toi! Tu ne vas pas bien, tu devrais te reposer...
-Non Mel, merci.
Je me dirigeais vers un coin à l'ombre et m'assit dans le sable en essayant de calmer ma migraine.

Je réprimais un sourire quand lady Mélodie me fit des remontrances. Je baissais même la tête pour m'empecher de rire. Mon insolence finirait pas me faire du tort... Oui, j'avouerai ma faute à mon maître, comme toujours. Je me ferai punir ou juste sermonner. Je verrai...
Lady Mélodie se dirigea vers la foule avec sir Cylan.
Quand ils furent assez loin, je releva la tête, inspira longuement avant de soupirer. Je regardais à l'immortelle face à moi et je croisa les bras avant de sourire. Elle leva un sourcil.

Ils m'aiment bien mais ils pensent que je suis trop rebelle parfois. Je ne suis pas fan de règlements vous savez. Quand je peux m'affirmer je le fais, même si pour ça je dois désobéir au code.... Comme maintenant. Dis-je à l'être célèste.

Je marchais lentement vers la tour de notre magicien, mon aigle sur l'épaule. Je m'arrêta un instant pour me retourner et sourire.

-Suivez moi milady. Je vous conduit à votre malade et je dirais tout ce que vous souhaitez savoir. Je regardais Connor Qu'est-ce que tu attends ? Dépêche.

Je regardais ce spectacle étonnant. Ce jeune homme semblait bien effronté. Soudain, une image me revint, je revis le chef des chevaliers de mon époque. Le beau et terrible Wellan me houspillait pour lui avoir encore désobéit... Je revint au présent, Jérik me faisait beaucoup trop penser à moi. Et il avait l'air si sûr de lui. Mélodie tourna les talons et le garçon avança vers une tour au fond de la cour. Un rapace était posé sur mon épaule, affolée, je cherchais Althiel du regard de peur qu'il ne l'ai massacré. Mon amie emplumée était non loin, en train de voleter à la recherche d'un perchoir. Elle fila vers une des fenêtres de la tour. Je suivais Jérik qui semblait savoir où se trouvait cette elfe malade. Il s'arrêta pour parler à son camarade et lui dire de se presser. Le petit, plus timide, s'approcha sans vraiment me regarder. Il se tourna vers moi sans croiser mon regard.
-Vous pourrez faire quelque chose?
-C'est une immortelle Connor!
Jérik posa sa main sur l'épaule de son ami. J'avançais sans eux et rentrais dans la tour.
-En haut, me dit Connor.
Je quittais la chaleur de la cour pour entrer dans la pénombre austère de l'escalier circulaire.

Je m'approchais de Cylan. Il semblait mourir de douleur. De grosse goutes de sueur se formaient sur son visage. Une expression horrifiante figeait ses traits. Il était assis sur le sable et avaient la tête posée entre ses bras, eux-mêmes sur ses genoux. Ses mains étaient crispées. Je m'accroupis devant lui et attrapais ses doigts. Il sursauta à mon contact mais se laissa faire. Je croisais mes doigts aux siens, nos mains s'illuminèrent. Rien ne se produisit au départ, puis, petit à petit, il se détendit. Il colla ses paumes aux miennes et je le sentis enfin respirer normalement. Il ferma les yeux et relâcha tous les muscles de son corps. Lorsque je ne sentis plus aucune trace de douleur, je lâchais ses mains. Il se laissa tomber en arrière sur le sable et reprit son souffle.
-C'est mieux? lui demandais-je.
-Beaucoup mieux. Merci.
Il semblait vraiment reconnaissant, je n'arrivais pas à m'expliquer ces crises qu'il avait. Aucun des livres sur la télépathie que j'avais lu ne recensaient ce genre de choses. Si j'arrivais à le calmer ce n'était sûrement que grâce au lien que nous avions. Je me devais d'aller parler à quelqu'un qui pouvait m'aider à l'aider.
-Cylan...Je dois aller quelque part...Il faut que j'éclaircisse quelque chose.
-Quelque part...pour quelque chose? Mélodie quelle bêtise tu prépares? Dis moi ce que tu vas faire!
-Une bêtise? Non mais pour qui tu me prends!
Je fis une moue vexée. Il sourit et fronça les sourcils d'une fausse colère. Il croisa mon regard et sembla se perdre dedans...Je compris à son expression vide qu'il n'était plus avec moi, il était en train d'ausculter mes pensées.
-Cylan non! Sors de là!
Lorsque ce maître de la télépathie usait de son pouvoir, je ne pouvais pas fermer mon esprit, il avait accès à tout.
-Allons bon, tu veux aller à la chapelle? Prier pour moi? C'est gentil ma petite Mélodie...Tu devrais te concentrer sur ceux qui en ont besoin!
-Ce qui t'arrive m'inquiète autant que je m'inquiète des malades! Et je ferais ce dont j'ai envie! Si je décide d'aller parler à Théandras, Natalia ou Hunhan alors je le ferais et je n'ai besoin du consentement de personne!
Je me levais et partit sans me retourner.

La douleur devenait trop forte, Mélodie s'approcha et accrocha ses mains aux miennes. Elle les illumina. Une douceur m'entoura. Un cocon de chaleur prit ma tête et la pression disparut. Je me détendis et serrais ses doigts entre les miens pour lui montrer ma reconnaissance. Elle me lâcha et je me laissais tomber en arrière. J'étais soulagé et calmé. Elle m'avait apaisé. Elle se pencha sur moi et me demanda si j'allais mieux. Je la rassurais. Elle me demanda de l'excuser car elle devait partir.
-Quelque part...pour quelque chose? Mélodie quelle bêtise tu prépares? Dis moi ce que tu vas faire!
-Une bêtise? Non mais pour qui tu me prends!
Elle fit une moue vexée. Elle était si jolie que je ne pus retenir un sourire, je me concentrais et entrais en contact avec son esprit pour découvrir ce qu'elle me cachait. Elle me cria de sortir de son esprit, je ne l'écoutais pas et découvrais qu'elle voulait aller trouver des réponses auprès des Dieux pour comprendre ce qu'il m'arrivait.
Nous nous disputions encore. Je détestais la voir en colère. Elle se leva et se retourna. Sa longue chevelure blonde, soyeuse et parfumée me fouetta le visage. Je laissais ma tête retomber sur le sable. Je fermais les yeux et restais là. L'énergie de Mélodie se déplaçait vers la chapelle, je préférais ne pas y aller et la laisser se calmer ou cela pourrait se révéler dangereux pour moi.

Du haut de mon présentoir je regardais la scène se dérouler !
Bien qu'étant la déesse de la vie, je n'avais jamais ouïs d'un pareille "créature" ... Je sentais sa soif asséné ... Il n'avait pas l'air agressif, mais si je savais bien une chose sur la nature humaine, c'est qu'il fallait se méfier des apparences !
Je frémis ... Un mouvais pressentiment me parcouru le corps, de l'échine jusque dans le bas du dos ... Cet homme - s'il en était bien un - allait interférer dans mon grand cycle éternel !
Je ne supportais déjà pas de voir mourir les créations de mon géniteur, je n'allait pas permettre, qu'un usurpateur vienne tout mettre un l'air ! Je regardais ma soeur oisive et passive à tout ça ! Elle étais simplement attirée par cet étranger et ma nièce arborait la même réaction ... J'avais envie de hurler à Sparwari de dire quelque chose ! Je voyais la douce et jeune Mélodie, combattre sa timidité pour affronter ce danger.

"C'est bien ! Je suis fière de toi ! Tes maître t'ont inculqué de très bon réflexes !" Félicitais-je la jeune hybride pour moi même.
"D'autre par contre n'ont pas les même valeurs et on étaient beaucoup moins bien éduqué !" pensais-je en regardant - passive - Lya agir.

Si Alyeka et sa petite famille continuait ses bêtises, j'allais devoir intervenir ... Je n'étais jamais descendu sur le continent sous ma forme divine ... Car je savais quel aurait était le courroux de mon père si j'avais déserté mon poste, si important à ses yeux ! ... Pourtant j'allais devoir prendre une décision ...

"Décision ... Décision ... Descendre redonner un peu d'ordre, où laisser le libre arbitre que je leur réservais ..."

"Bon sang !! Où sont le roi et le magicien quand on a besoin d'eux ? Ou sont les hommes, près à ce battre pour défendre leurs vies ? Il commence à il y avoir des blesser ... Ou est donc Iah-El ...?" commençais-je à m'énerver en mon fort intérieur !

Ma décision fut vite prise !

Furax, je me dématérialisai sur le champ et réapparu quelque secondes plus tard dans la cours du Château d'Emeraude, celui que j'avais tant de fois admiré !
Tous les villageois eurent un mouvement uniforme de recule et de peur ! La statue qu'ils vénéraient depuis toujours dans la chapelle, venait de prendre vie sous leurs yeux !

D'un coup mon courage retomba !! Je n'avais jamais adresser un seul mot à un mortel ... Et si ma voix me trahissait ? Tant pis ! Il était trop tard pour faire demi-tour !

D'un geste souple du poignet je dégageais le passage en repoussant tout les gens indésirables sur le côté ! D'un pas pressé, j'avançais vers l'inconnu ... Je m'immobilisai à quelque centimètres de lui ... Je ne voulais quand même pas prendre le risque de le toucher !

-Qui êtes vous ? Ô étranger, échappant à ma connaissance toute puissante !

Je le toisais presque d'une tête mais il n'étais pas le moins du monde effrayé !

-Vous me faites perdre mon temps ! J'ai toute puissance et droit de vie ou de mort sur vos misérables et pathétiques vies ! Ne me faites pas perdre patience ! Vous pourriez amèrement le regretter !

Bien que je ne pouvais voir son visage encapuchonné, je devinais un sourire narquois se dessinant sur ses lèvres !

-Et puis je savoir à qui ai-je l'incommensurable honneur de faire face ?, me rétorqua-t-il éludant ma question.

-Insolent ! Vous vous faites désirer au près de la déesse de la Vie !, clamais-je de plus en plus fort.

-Vie, dis tu ?, un rictus malsain déforma sa bouche.

Il hota son vêtement et me fixa :
-Cela fait bien trop longtemps que cette illusion n'a plus d'emprise sur moi.

Piquée à vif, je grimaçais retenant ma fureur !

-Très bien ! Si vous le prétendez ! ... Votre vie ne m'est d'aucun, inconnu ! Je vous demande simplement de ne pas interférer dans ma vie d'immortelle ! Sinon, je me ferais une joie de vous défier, Caius !

"Un point pour moi ! Il avait cessé de sourire pour me regardez un peu plus attentivement !

-Soit, belle déesse un tête à tête en votre compagnie me ferais un plaisir immense, mais sachez que je ne suis qu'ici en quête de paix !

-Il le faudrait mieux pour vous !

A ces mots, je me dématérialisai à nouveau pour rejoindre mon royaume d'illusions.

[humm...chere grande soeur... Ce voyageur est sous MA responsabilité dans MES appartements et il est évanouïe chez MOI alors n'interférent pas en pleines histoires qui s'est déjà produite il y a longtemps.... Et Caïus est à MOI (de pleins droit divin) donc JE le joue !
Merci d'avance,
Ta petite soeur Alyeka Pendragon.]

[euh... je sais pas vraiment si je dois suivre ton Rp du coup Liewe... Mais j'ai besoin de poster ici parce que je suis le seul encore dans la cour...Je trouve quand même que c'est super ce que t'as écrit et j'ai hâte de te rencontrer chère déesse! ]

J'ouvris les yeux alors que le soleil était sur le couchant. Il ne restait presque plus personne dans la cour. Je devais m'être endormis. Je m'assis et m'étirais. Je décrochais ma gourde de ma ceinture et en bu une gorgée. Avant de refermer la gourde je me vidais un peu d'eau sur la tête. Je me levais et frottais mon pantalon pour en retirer le sable. Je remis mes idées en place. J'avais des choses à faire. Il fallait que je m'occupe l'esprit. Je réfléchit aux problèmes que j'avais à résoudre. Les malades ne guérissaient pas, Mélodie ne parvenait à n'en soigner aucun, nous n'avions aucune réponse concernant cette maladie, Ëlaelle était aussi atteinte d'un mal et nous n'arrivions pas à trouver comment y remédier. Je réfléchis encore et parvint à la conclusion que celui qui pouvait l'aider n'était autre que celui qui lui était destiné. Je devais retrouver Nillem. Je regardais encore autour de moi et vis qu'il n'y avait toujours personne. Je croisais les bras pour créer un vortex qui me mènerait jusque chez les elfes. Je rentrais dedans en raccrochant ma gourde à ma ceinture.

[Alors je m'en excuse et fait comme si ta chère grande soeur avait réagit avant ! ^^ ...]